Le Centre sylvicole de Forestville ouvre ses portes pour les 50 ans de la SERV

Simon Pronovost, directeur général de SERV, Micheline Anctil, mairesse de Forestville, et Pierre Canuel, directeur des opérations du Centre sylvicole de Forestville, étaient heureux de souligner les 50 ans de la coopérative. Photo Johannie Gaudreault
Pour célébrer son 50e anniversaire, la Société d’exploitation des ressources de la Vallée (SERV) a ouvert les portes du Centre sylvicole de Forestville, dont elle est la propriétaire depuis 1996.
Une centaine de personnes ont découvert les dessous de cette pépinière qui existe depuis 38 ans et qui embauche 50 employés. Le 26 juin en après-midi, la visite des lieux a permis d’en apprendre plus sur la production de plants forestiers.
Le directeur général de la SERV, Simon Pronovost, a rappelé l’histoire de la coopérative qui est née dans la Vallée de la Matapédia.
« On est un groupement forestier situé au Lac-au-Saumon sur la rive sud. On fait de la récolte de bois surtout en forêt privée, on fait de l’aménagement aussi, de la plantation, du débroussaillage, mais on a cherché à se diversifier », a-t-il raconté.
Parmi les diversifications réalisées, on retrouve notamment l’acquisition d’une érablière de 62 000 entailles en 2018 à Saint-Cléophas.
« On est aussi propriétaire d’un bloc de 4 400 hectares où on exploite une pourvoirie de chasse à l’orignal ainsi que de deux pépinières, ce qui fait qu’on est le plus gros producteur de plants forestiers au Québec. C’est une fierté pour nous tout comme la qualité des plants qu’on produit », a souligné le directeur général.
Invitée à célébrer les 50 ans de la SERV, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil, a qualifié le Centre sylvicole de « fleuron pour la Haute-Côte-Nord ». « Ne soyez pas humble. Il y avait une place à prendre et vous l’avez pris et c’est digne de mention grâce à vos employés et à tous ceux qui mettent l’épaule à la roue saison après saison non pas sans difficulté », a-t-elle témoigné.
Plusieurs étapes ont marqué l’histoire de la pépinière forestvilloise. « Elle a toujours évolué et pris de l’expansion au fil des années », s’est remémoré le directeur des opérations Pierre Canuel.
Aujourd’hui, le Centre sylvicole a le vent dans les voiles. Plusieurs projets sont sur la table de travail, dont l’ajout de tunnels. « On veut être prêt à répondre à la demande, s’il y a lieu », a fait savoir M. Pronovost, confiant pour l’avenir de la coopérative.

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