Dominic LeBlanc s’est entretenu avec la GRC et le SCRS après l’attaque contre Trump
Une personne regarde les informations dans un bar local près du Fiserv Forum avant la convention nationale républicaine, le samedi 13 juillet 2024, à Milwaukee. LA PRESSE CANADIENNE/AP, Matt Rourke
Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, s’est entretenu avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) après la tentative d’assassinat de l’ancien président américain Donald Trump.
«Ils ont passé en revue l’ensemble des menaces. Ils m’ont parlé de la vigilance accrue qu’ils ont mise en place depuis la tentative d’assassinat», a-t-il indiqué.
Le ministre LeBlanc a déclaré que le gouvernement ne parlerait pas de mesures de sécurité spécifiques.
«Mais je suis convaincu que la GRC fera le nécessaire pour protéger les dirigeants élus du Canada», a-t-il ajouté.
M. LeBlanc a également affirmé avoir échangé des textos avec le chef conservateur Pierre Poilievre, dimanche, pour l’assurer que des mesures étaient en place.
Le ministre a répondu aux questions des journalistes du Nouveau-Brunswick lundi matin, alors que l’ombre de la violence aux États-Unis pèse lourdement sur la scène politique canadienne.
La fusillade survenue samedi lors d’un rassemblement en Pennsylvanie a fait un mort et a blessé gravement deux autres personnes. Le tireur a été tué par le personnel des services secrets.
Après la fusillade, Donald Trump a dit qu’il allait bien. Il se trouvait lundi à Milwaukee pour la convention nationale républicaine.
Les politiciens canadiens ont condamné cet acte de violence et appelé à l’unité.
Le bureau du premier ministre a indiqué dimanche que Justin Trudeau s’était entretenu avec l’ancien président, réitérant qu’il n’y avait pas de place pour la violence politique et exprimant ses condoléances aux victimes.
Le président Joe Biden a affirmé dimanche qu’il avait ordonné un examen indépendant de la sécurité des événements ayant conduit à l’attaque contre son rival politique.
Lundi, M. LeBlanc a reconnu qu’il y avait eu des menaces de violence contre des politiciens canadiens, mais il n’a pas voulu donner de détails sur leur nombre, à qui elles étaient adressées et d’où elles venaient.
«Cela peut en fait encourager d’autres personnes à se comporter et à faire des choses qui sont manifestement inacceptables dans une démocratie», a-t-il expliqué.
M. LeBlanc a déclaré qu’Ottawa avait accordé des fonds supplémentaires à la GRC au cours des deux dernières années pour s’assurer qu’elle dispose de «tous les outils et le personnel nécessaires».
Il a ajouté qu’il est également important de garantir la sécurité des politiciens lorsqu’il s’agit d’attirer les gens vers la vie publique.
«Si vous voyez des discussions sur les menaces de violence, sur l’intimidation, sur les attaques sur les réseaux sociaux, il va être plus difficile d’amener de bonnes personnes à se manifester et à se mettre au service de leurs communautés.»
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