Protection du caribou boréal : le Forestier en chef dépose son analyse d’impact
Le Forestier en chef a déposé son analyse d’impact sur les possibilités forestières des zones provisoires pour les trois populations de caribou boréal, les populations de Val-d’Or, de Charlevoix et de Pipmuacan. Photo : archives
Afin d’éclairer la population et les décideurs, le Forestier en chef a procédé à une analyse d’impact sur les possibilités forestières des zones provisoires faisant l’objet du projet de décret d’urgence pour les populations de caribous de Val-d’Or, de Charlevoix et de Pipmuacan.
« Cela fait partie de mon mandat en vertu de la loi sur l’aménagement durable du territoire forestier te porter à l’attention gouvernementale et du public, les enjeux forestiers qui sont importants », a expliqué d’entrée de jeu le Forestier en chef Louis Pelletier lors d’un point de presse aujourd’hui.
« On a effectué cette démarche puisque cette information-là est importante pour éclairer les décideurs et la population dans le cadre de la consultation », a-t-il ajouté.
Issue de l’initiative du bureau du Forestier en chef, cette analyse a été réalisée en lien avec le projet de décret d’urgence qui pourrait prévoir l’interdiction de la récolte d’arbres, de travaux sylvicoles ainsi que la construction de nouveaux sentiers et de nouvelles routes dans les zones provisoires.
Dans son analyse, M. Pelletier a considéré ces dernières comme si elles étaient des aires protégées strictes, donc exemptes de toute activité forestière.
Les résultats de l’analyse d’impact associés au projet de décret d’urgence sont estimés à près de – 1,4 million de mètres cubes de bois par année. Il s’agit d’une estimation de la contribution aux possibilités forestières des territoires couverts par les trois zones provisoires situés dans les régions de la Côte-Nord et du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Le Réservoir Pipmuacan est le plus touché
Ces zones couvrent la plus grande superficie et génèrent également l’impact le plus important, soit 790 400 mètres cubes de bois toutes essences par année, ce qui représente près de 57 % de l’impact du projet de décret.
L’impact estimé pour les zones provisoires associées à la population de caribous de Charlevoix est estimé à 357 000 mètres cubes de bois toutes essences par année. Cette harde se situe dans les régions de la Capitale-Nationale et du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Finalement, un impact de 245 900 mètres cubes de bois par année est estimé pour la population de caribous de Val-d’Or située dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
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