Changements observés dans le comportement des baleines au large de la Côte-Nord
La première baleine bleue de la saison 2024 photographiée par la Station de Recherche des Îles Mingan (MICS), en mars, au large de Rivière-au-Tonnerre. Photo MICS
Les baleines bleues semblent davantage dispersées dans les eaux du Saint-Laurent cette saison, ce qui mène la Station de Recherche des Îles Mingan à se questionner sur leur garde-manger.
C’est à Rivière-au-Tonnerre qu’une première baleine bleue de la saison a été photographiée, en mars, par l’équipe de la Station de Recherche des Îles Mingan.
L’animal se trouvait en compagnie de quelques rorquals communs.
« Des rapports font également état d’observations de baleines bleues dans tout le golfe du Saint-Laurent et dans l’estuaire », indique la Station de Recherche dans une publication, qui en rapporte notamment deux identifiées au large de Sept-Îles.
Or, les animaux ne restent pas longtemps à la même place.
« Lorsqu’ils agissent de cette manière, ça peut vouloir dire qu’ils ne trouvent pas ce qu’ils cherchent », note Richard Sears, le scientifique en chef de la Station.
Les baleines poursuivent donc leur périple à la recherche de nourriture. Les changements climatiques, le réchauffement des eaux, peuvent avoir un impact sur la distribution du krill.
« Ça cause du stress aux animaux qui doivent chercher et se déplacer pour trouver ce dont ils ont besoin pour se nourrir », souligne M. Sears.
C’est encore tôt dans la saison pour tirer des conclusions, mais pour l’heure, il pourrait bien s’agir d’une quatrième année de suite avec une diminution du nombre de baleines observé, puisque les bosses et les rorquals communs ne sont pas nombreux jusqu’ici.
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