Chez Michel et Lyne, un incontournable aux Bergeronnes

Par Renaud Cyr 2:30 PM - 30 juillet 2024
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Michel Michaud et ses plants de framboises Killarney.

Michel Michaud et sa conjointe Lyne Gagnon offrent un service d’autocueillette de framboises sur leurs terres, situées au nord de l’ancienne route 138. Lancée le 23 juillet, la première soirée de l’Auto-cueillette chez Michel et Lyne a connu un tel succès, que le couple a dû fermer l’accès aux champs pour quelques jours. 

Il y a déjà quelques années, Michel Michaud a décidé d’utiliser une parcelle de terre voisine à sa demeure pour y étaler des plants de framboises depuis quelques années déjà.

Comme l’ex-président de la Coopérative forestière La Nord-Côtière a la réputation de ne jamais rien faire à moitié, il en a planté… beaucoup ! 

Le passionné de framboises a planté 8 rangées avec 50 plants chaque, ce qui représente tellement de litres que le principal intéressé a de la difficulté à l’estimer dans son entièreté.

Photo Courtoisie

Les cueilleurs au rendez-vous 

« Il y avait au moins 40 personnes durant la première séance. Il y a même une personne qui est repartie avec 10 contenants de 2 litres. La limite pour réussir à ce que les plants mûrissent d’autres fruits a été atteinte », révèle-t-il.

Ce dernier invite le public à venir récolter les framboises de ses plants, qui resteront au prix de l’an dernier à 10 $ pour le contenant de 2 litres.

« C’est moins cher que les acheter en casseaux, et en plus ça fait une belle activité », estime-t-il.

Une retraite bien occupée

Il faut dire que Michel Michaud a une expérience avec la framboise, qu’il cultive pour son usage personnel depuis une vingtaine d’années.

Il met en pratique l’idée de mettre des plants de framboises sur une parcelle qui lui appartient en 2021 afin d’en faire de l’autocueillette, avant de prendre sa retraite en 2022.

Entre-temps, le ministère des Transports et de la Mobilité durable établit le tracé de la nouvelle route 138 et ce dernier apprend qu’elle passera directement sur ses plants.

Il déplace alors ses protégés plus près de sa maison sur l’ancienne route 138 qui est maintenant épargnée de la circulation et du bruit.

Le passionné de petits fruits ne compte plus les heures mises à entretenir ses arbrisseaux, et assure au Journal qu’il n’y aura que des framboises en autocueillette pour l’instant.