La ZEC Labrieville célèbre ses 40 ans
La ZEC de Labrieville fêtera ses 40 ans le 31 août. Photo Courtoisie
La ZEC de Labrieville organise un party hot dog à la fin du mois pour souligner ses 40 ans d’existence. Nouvelle décennie nouveaux projets, la ZEC fait le point sur son passé et met en place son futur.
La 3e plus petite ZEC au Québec va accueillir ses membres et le public le 31 août prochain à son bureau d’accueil pour commémorer 40 ans d’histoire qui prennent racine dans l’ancienne Association de chasse et pêche de Labrieville fondée en 1964.
Laurier Goulet, le président de la ZEC depuis 2019, indique que les membres et les habitués sont fiers de faire partie du 40e anniversaire qui leur permet de se « rappeler les différentes étapes qui ont été franchies » au cours des années.
« C’est une fierté de dire que la ZEC continue de fonctionner malgré le fait qu’on soit une des plus petites au Québec », ajoute-t-il.
Assez de membres pour se maintenir
Le président indique qu’il y a eu une perte de « près d’un tiers du membership » de la ZEC après les feux de forêt en 2018, passant d’environ 335 à 230 membres.
Il est d’avis que la chasse à l’orignal fera augmenter le nombre de membres, car au fil des années davantage d’orignaux ont été abattus en période de chasse.
Il assure que la ZEC possède des moyens financiers qui sont pour le moment « assez limités », mais il demeure « satisfait » de l’achalandage et du nombre de membres.
Ces derniers génèrent assez pour « maintenir un bon entretien des chemins et une belle qualité de lac pour la pêche, ainsi qu’un bon environnement pour la chasse », rapporte le président.
Développer le futur
Le président dévoile que la ZEC désire également développer son « côté récréotouristique » notamment avec des activités comme le kayak et la planche à pagaie sur certains de ses 340 lacs, en plus de favoriser la villégiature avec ses 3 yourtes.
Ce dernier aimerait développer de nouvelles zones pour ajouter au territoire de la ZEC, mais rappelle que les démarches peuvent être extrêmement compliquées.
« On aurait bien aimé avoir de nouveaux baux de villégiatures dégagés par la MRC et le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, mais ils ne sont pas très forts à nous octroyer les développements jusqu’à tant que le litige autour de la protection du caribou soit réglé », explique-t-il.
« Si on avait une vingtaine de baux de plus à louer, ils trouveraient tous preneurs en peu de temps », ajoute-t-il du même souffle.
« Autant on fait une fête spéciale pour les 40 ans en 2025, autant il va y avoir un gros événement pour souligner tous les travaux qui ont été faits depuis 5 ans », annonce Laurier Goulet.
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