Église de Portneuf-sur-Mer : 100 ans et toujours vivante
Le président de la Fabrique Sainte-Anne-de-Portneuf, Charles Éthier, devant la grotte de la sainte Anne remise en état. Photo Johannie Gaudreault
Même si on y célèbre peu souvent de mariage ou de baptême, l’église Sainte-Anne de Portneuf-sur-Mer est toujours bien vivante, 100 ans après sa construction. L’heure sera aux souvenirs et à la fête le 31 août.
La Fabrique Sainte-Anne-de-Portneuf ne pouvait passer cet anniversaire sous silence. Une journée d’activités est au programme pour souligner le centenaire de l’église qui a été bâtie en 1924. « Comme on avait un budget assez serré, la Municipalité a accepté de jumeler la fête de la fin de l’été à notre événement », fait savoir le président de la Fabrique, Charles Éthier.
C’est donc à un souper au parc Jean-Maurice Martel que les citoyens et dignitaires sont conviés le 31 août. Une soirée dansante est aussi prévue pour bien terminer la célébration.
L’église ouvrira ses portes dès 13 h. Il sera possible de la visiter et un diaporama de photos de mariages qui se sont tenus entre ses murs sera diffusé sur grand écran. Un vin d’honneur sera offert aux convives et à 15 h, l’heure sera au dévoilement de la chanson du 100e anniversaire, composée et jouée sur place par André Lajoie, natif de l’endroit.
Des jeux gonflables seront installés pour les enfants et un atelier de conception de capteurs de rêve fait partie des activités.
« On a quelques dignitaires qui seront présents, dont un ou deux curés de cette époque-là et d’autres curés du coin qui vont se joindre à nous. Il va y avoir beaucoup de retrouvailles. Des gens de l’extérieur vont vouloir venir. Pour certaines personnes, c’est encore important », divulgue M. Éthier, précisant qu’une plaque soulignant le centenaire sera remise à l’église.
Encore utilisée
« Il y a encore une belle pratique ici. Tous les mercredis et dimanches, il y a une messe. Il y a un chapelet tous les jours, du lundi au vendredi, raconte le président de la Fabrique Sainte-Anne-de-Portneuf. C’est certain que ce n’est pas la foule, mais je me dis quand il y en a 10 ou 12, c’est déjà beau. »
Les événements comme les baptêmes et les mariages ne sont plus chose courante, mais les funérailles sont encore célébrées à l’église. « Les gens pour l’instant payent encore leur dîme, il y en a encore qui font de beaux dons. On sent que les gens veulent vraiment que ça continue », mentionne M. Éthier ajoutant que le conseil de fabrique est ouvert à recevoir des concerts.
Même si les bénévoles doivent faire attention au budget de la fabrique, ils peuvent compter sur la générosité de la population. Ils ont d’ailleurs réussi à rassembler les 20 000 $ nécessaires au changement des portes avant de l’église. Le souper de crabe annuel est toujours bien accueilli tout comme les autres activités de financement.
Pour faire diminuer les coûts d’entretien de l’établissement religieux, les marguilliers ont décidé de baisser le chauffage cette année. « On dit aux gens de s’habiller, de se coller et de s’asseoir à l’avant, c’est plus chaud », divulgue Charles Éthier, précisant qu’il faut faire des choix pour la santé financière de l’église.
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