Symposium Mille et une couleurs sur le Fjord : Une belle vitrine pour les artistes locaux

Par Renaud Cyr 12:00 PM - 19 août 2024
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Le conseil d’administration du Symposium Mille et une couleurs sur le fjord et le président d’honneur Claude Bonneau (gauche).

Le Symposium Mille et une couleurs sur le Fjord a occupé le terrain municipal du village de Sacré-Cœur du vendredi au dimanche. Bien que l’achalandage était en deçà des attentes des organisateurs, l’esprit de partage et la qualité des exposants ont fait de cette 2e édition un succès.

Rencontré par le Journal, le président d’honneur Claude Bonneau s’est initialement dit « surpris de voir la qualité des artistes » présents lors de la fin de semaine.

« Ça a été plus difficile d’attirer le public, mais pour avoir fait des centaines de symposiums, la qualité des artistes présents n’a rien à envier aux autres symposiums de la province », affirme le natif d’Alma, qui réside à Baie-Comeau depuis plusieurs années.

« On ne sait jamais combien de personnes vont se présenter, et dans la plupart des symposiums, c’est comme ça. C’est à peu près une centaine de personnes par jour qui passent nous voir », révèle Brenda Tremblay, l’une des fondatrices et membre du conseil d’administration.

Une belle vitrine

Le symposium de Sacré-Cœur a été fondé l’an dernier pour promouvoir le talent local tout en conservant un taux d’artistes professionnels dans ses kiosques.

Brenda Tremblay assure que cette vitrine est précieuse pour les nouveaux artistes.

« En région, la visibilité est plus difficile pour les artistes, car on doit toujours se déplacer vers les grands centres », explique-t-elle.

L’artiste de Forestville Brenda Tremblay, aussi cofondatrice du symposium tenu en Haute-Côte-Nord depuis deux ans.

« Le symposium à Sacré-Cœur permet aux nouveaux artistes de se dévoiler contrairement aux gros symposiums où c’est plus anonyme », ajoute-t-elle du même souffle.

Mme Tremblay dévoile que deux nouveaux artistes n’ayant jamais participé à des symposiums ont fait leurs premiers pas.

« Les premiers fans d’un artiste, c’est sa communauté. Ce qui est bien, c’est qu’en ayant un pourcentage de professionnels, ils peuvent venir partager des trucs aux artistes émergents », témoigne l’artiste forestvilloise.