Alors que ses systèmes de chauffage à la biomasse et au mazout ne sont plus fonctionnels ni assurables, l’église Saint-Luc sera munie d’une nouvelle fournaise électrique pour se chauffer cet hiver.
Réuni en assemblée publique le 8 septembre, le conseil de fabrique a présenté cette solution aux paroissiens qui l’ont acceptée unanimement. Le coût du projet est estimé à 55 000 $, mais des aides financières pourraient aider l’établissement religieux à le revoir à la baisse.
L’entrepreneur pourra procéder aux travaux qui devraient être finalisés en novembre, à temps pour la période hivernale. « Ça nous permet de garder l’église ouverte cet hiver et de ne pas faire les messes au sous-sol comme c’est déjà arrivé. Les gens aiment moins ça, surtout pour les funérailles », explique le président de la Fabrique Saint-Luc, Claude Huard.
Une autre bonne nouvelle est tombée du ciel pour l’église puisque son clocher pourra enfin être réparé. « On a trouvé un entrepreneur qui peut nous l’arranger le 13 septembre. On pourra enlever la clôture qu’on est tanné de voir », se réjouit M. Huard qui croit maintenant aux miracles.
Rappelons qu’à la suite d’une infiltration d’eau, des briques menaçaient de tomber, ce qui pouvait être dangereux pour les citoyens. Les réparations permettront d’éliminer le danger et de faire à nouveau résonner les cloches.
L’année 2024 a été fort occupée pour les marguilliers qui ont réalisé plusieurs projets d’amélioration avec l’aide de bénévoles. Le prochain gros projet sera celui de la rampe d’accès et de l’installation d’une toilette adaptée pour Plaisir de lire, qui occupe une partie du presbytère. Une somme de 26 000 $ est nécessaire, mais la Fabrique s’attend à recevoir une subvention de 90 % du coût total du projet.
L’assemblée a aussi été l’occasion de trouver un occupant au siège vacant du conseil de fabrique. Gérard Houde s’est joint au comité qui est maintenant composé de six marguilliers.
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