Une autrice des Escoumins lance un recueil de poèmes

Par Johannie Gaudreault 8:00 AM - 28 septembre 2024
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L'autrice Christine Gilliet réside aux Escoumins depuis plus de 20 ans. Photo courtoisie

Dans sa petite maison près du fleuve, entourée de forêt, l’autrice Christine Gilliet s’est laissée inspirer par son quotidien et son environnement naturel. Elle a utilisé sa plume pour partager ses ressentis durant 12 ans et 48 saisons.

Le 10 octobre, son recueil Alentours, rassemblant plus de 80 poèmes sous forme de tankas ainsi que des parties de son histoire en prose, sera lancé officiellement au Centre Archéo-Topo des Bergeronnes. 

Celle qui partage sa vie entre la France, son pays d’origine, et Les Escoumins, sa terre d’accueil, a collecté des instants de ses pensées et de son quotidien pour écrire son œuvre dans laquelle les Nord-Côtiers se retrouveront. « Il y a le fleuve, les bleuets, les baleines, tout est là, enfin je pense », dévoile-t-elle. 

Pour ce qui est de la prose, Mme Gilliet l’utilise pour raconter son parcours de vie qui l’a amené à vivre ici en terre nord-côtière. « Qu’est-ce que j’ai fait dans ma vie ? Où j’en suis ? Le voyage, la sédentarité… », voilà des questions auxquelles répond l’autrice. 

Les deux styles s’entremêlent en alternance tout comme dans son premier recueil publié en 2016 qui se voulait un récit de voyage dans le désert du Maroc. Christine Gilliet utilisait le haïku et la prose pour raconter son expérience au rallye du Trophée Roses des Sables.

Le haïku et le tanka, quoique différents, se ressemblent sur plusieurs points et ils plaisent tous deux à l’écrivaine. « Le tanka est l’ancêtre du haïku, explique Mme Gilliet. C’est un poème en 5 lignes alors que le haïku est un poème en trois lignes. » Le haïku est dénudé d’émotions contrairement au tanka.

« On va à l’essentiel, on dépouille le texte de mots inutiles comme des adjectifs et des verbes. Il n’y a pas de lyrisme, il n’y a pas de métaphore comme dans la poésie classique », fait savoir l’Escouminoise d’adoption qui a découvert ces styles littéraires en 2007.

« Ça a été comme une révélation dans mon écriture, puisque j’avais fait des études plus ou moins modernes et classiques de littérature. Ça correspondait à ce que je voulais dire, à comment je voulais le dire », ajoute cette dernière.

Après avoir mis son œuvre de côté pendant deux ans, Christine Gilliet l’a soumise à son éditeur au début de l’année 2024. Les personnes intéressées à le lire pourront se le procurer à cette occasion ou encore le commander dans toutes les librairies de la Francophonie. 

Christine Gilliet a encore du pain sur la planche. Elle travaille sur la fin de son roman La peau d’Aurélie lune ainsi que sur un autre recueil qui se déroulera cette fois dans les centres urbains.

Le recueil d’une quarantaine de pages contient également des illustrations de l’artiste belge Françoise Gabriel. Photo courtoisie