Une autrice des Escoumins lance son troisième roman

Elianne Tremblay des Escoumins a tenu une séance de dédicaces le 10 octobre à la pharmacie Brunet des Escoumins. Elle est en compagnie de son éditrice Diane Lespérance. Photo Johannie Gaudreault
Trois dames octogénaires se rencontrent dans une résidence pour personnes âgées et tissent des liens d’amitié. L’autrice des Escoumins, Elianne Tremblay, livre leur réalité dans son dernier et troisième roman Les copines d’abord.
Publié le 24 septembre, le livre de 276 pages a été lancé officiellement le 10 octobre dans la région. L’autrice a offert une séance de dédicaces à la pharmacie Brunet des Escoumins, le village qu’elle a habité dans sa jeunesse et qu’elle habite depuis quelques années déjà.
« C’est parfois heureux, c’est parfois triste, parfois on a le goût de pleurer, des fois ça fait rire. Mais ces trois dames-là, qui sont à l’hiver de leur vie, vont nous faire découvrir à leur manière comment elles vivent ça, elles, ce passage-là de leur vie en CHSLD », raconte Mme Tremblay.
Au fil des pages, les lecteurs découvrent les raisons qui ont amené les trois protagonistes à vivre en résidence. Le parcours sera plus difficile pour une d’entre elles, qui souffre de la maladie d’Alzheimer.
L’écrivaine souhaitait sensibiliser les gens à la réalité des personnes aînées qui vivent en résidence, mais aussi aborder la maladie d’Alzheimer qui n’est pas suffisamment connue, selon elle.
« On en parle beaucoup, mais on ne sait pas c’est quoi. On ne connaît pas les stades. Quand on ne l’a pas vécu dans notre famille, on ne sait pas à quel point ça peut alourdir le système familial », croit-elle.
Infirmière auxiliaire à la retraite, Elianne Tremblay connaît bien le monde des centres hospitaliers. « J’ai côtoyé ces personnes-là pendant 10 ans, au moins. Au départ, je ne savais pas comment les approcher. Puis à les côtoyer, je me suis mise à les aimer, à les adorer. Je me suis dit il faut que tout le monde les aime », témoigne-t-elle.
L’autrice a travaillé pendant près d’un an à l’écriture de son roman. Pour celui-ci, elle s’est entourée d’une éditrice au lieu de le publier en autoédition comme les deux précédents. « Maintenant, j’ai le bonheur d’être secondée. C’est tellement merveilleux. En fait, ça me donne plus de temps pour écrire », commente l’Escouminoise.
Une passion mère-fille
L’écriture a toujours fait partie de la vie d’Elianne Tremblay. D’abord par sa mère qui, du plus loin qu’elle se souvienne, utilisait sa plume pour écrire et raconter des histoires.
« De mon côté, sans trop qu’on s’en parle, je commençais aussi à écrire, j’aimais ça. Avec les années, ça s’est concrétisé parce que je me suis mise à aimer ça vraiment. Ça demande de la recherche et j’adore ça », fait-elle savoir.
Maintenant, elle fait de l’écriture son projet de retraite. « Je peux mettre le temps que je veux. Si je veux écrire toute une journée, j’écris toute une journée. Je n’ai pas à arrêter dans un moment d’inspiration pour aller travailler ou faire quoi que ce soit », se réjouit l’autrice.
Elianne Tremblay a déjà d’autres romans dans sa manche. Ses premiers livres auront d’ailleurs une suite et elle prévoit lancer un nouveau projet l’an prochain. « Un par année, ce n’est pas un objectif, mais j’aimerais ça », lance-t-elle en riant.

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