Les libéraux nomment Andrew Bevan à la tête de leur campagne électorale
Le premier ministre Justin Trudeau s'exprime lors d'une conférence de presse à Vientiane, au Laos, le vendredi 11 octobre 2024. LA PRESSE CANADIENNE/Adrian Wyld
Le chef du Parti libéral du Canada Justin Trudeau a nommé un nouveau directeur de campagne, alors que certains députés se seraient rassemblés pour demander à leur chef de démissionner.
M. Trudeau et le parti ont annoncé dimanche qu’Andrew Bevan, un employé et bénévole libéral de longue date, prendrait les rênes de l’organisation libérale en vue des prochaines élections générales.
M. Bevan a récemment été conseiller de Justin Trudeau et chef de cabinet de la vice-première ministre Chrystia Freeland, ce qui impliquait de contribuer à l’élaboration du budget du printemps dernier.
Il remplace Jeremy Broadhurst, qui a démissionné de son poste de directeur de campagne national le mois dernier, peu avant que les libéraux ne perdent une élection partielle cruciale dans la circonscription de LaSalle-Émard-Verdun, à Montréal.
Après une défaite aux élections partielles de juin à Toronto, ces développements ont alimenté les appels de certains libéraux à la démission de M. Trudeau, qui se seraient intensifiés la semaine dernière alors que les députés se sont encouragés les uns les autres à s’engager à demander à Trudeau de démissionner.
Les libéraux ont également annoncé une directrice adjointe de campagne, Marjorie Michel, qui se spécialise dans la sensibilisation électorale au Québec. Elle occupe actuellement le poste de cheffe adjointe de cabinet du premier ministre. Auparavant, elle était cheffe de cabinet du ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et de la présidente du Conseil du Trésor du gouvernement libéral actuel.
M. Bevan a précédemment été chef de cabinet de l’ancien chef libéral Stéphane Dion ainsi que de l’ancienne première ministre de l’Ontario Kathleen Wynne.
Les prochaines élections fédérales devraient avoir lieu d’ici un an, mais pourraient être déclenchées beaucoup plus tôt, après la décision du Nouveau Parti démocratique (NPD) de se retirer d’un accord qui soutenait les libéraux lors des votes de confiance.
Vendredi dernier, plusieurs médias ont fait état des efforts déployés par les députés libéraux pour s’unir afin de demander à Justin Trudeau de démissionner dans un contexte de baisse soutenue des sondages.
Les détails sur la stratégie et l’ampleur de la tentative n’étaient pas clairs, bien qu’un député non impliqué dans la révolte ait déclaré à La Presse Canadienne vendredi que le nombre de députés impliqués n’était pas négligeable.
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