Les CPE de la Côte-Nord soutenus par l’Association québécoise

Par Karianne Nepton-Philippe 7:10 AM - 23 octobre 2024
Temps de lecture :

Geneviève Blanchard, directrice générale adjointe, affaires publiques et gouvernementales à l'Association québécoise des CPE (AQCPE), et Lucie Vaillancourt, directrice générale du Centre de la petite enfance Magimuse. Photo Karianne Nepton-Philippe

La difficulté des centres de la petite enfance (CPE) à recruter de la main-d’oeuvre est réelle sur la Côte-Nord, autant pour l’attraction que pour la rétention. 

C’est le message que Lucie Vaillancourt, directrice générale du Centre de la petite enfance Magimuse, espère faire entendre. 

Les directions générales des centres de la petite enfance ont reçu la visite de l’Association québécoise des CPE (AQCPE) à Baie-Comeau le 22 octobre. 

Le but : prendre le pouls et rencontrer les membres sur le terrain. « Quels sont les défis et qu’est-ce qui préoccupe les membres dans la région de la Côte-Nord », questionne Geneviève Blanchard, directrice générale adjointe, affaires publiques et gouvernementales à l’AQCPE. 

« On peut, à ce moment-là, adapter les actions qu’on va poser pour, dans le fond, faire arriver cette vision-là », poursuit-elle. 

De vrais enjeux

Lucie Vaillancourt, qui reçoit chaque semaine des appels de gens qu’elle ne peut malheureusement aider elle-même, souhaite démontrer les réels enjeux sur la Côte-Nord. 

« Je veux qu’on sache à quel point c’est difficile l’attraction, la rétention de notre main-d’œuvre. À quel point on a une disparité régionale qu’il faut clamer haut et fort auprès du cabinet, de la ministre. Ce n’est pas juste », clame-t-elle. 

« Ils pensent peut-être qu’on ne fait que chialer, mais non. C’est vrai, insiste-t-elle. On a une difficulté d’accès à des ressources pour nos enfants avec des besoins particuliers, parce que la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir aussi au niveau du CISSS. Donc, quand c’est le temps d’avoir des ressources, on ne les a pas. »

Mme Blanchard remarque, en étant sur le terrain, l’intensité des besoins nord-côtiers : « Les enjeux qu’on retrouve sur la Côte-Nord, on les retrouve aussi dans les autres régions du Québec, mais ils sont exacerbés. »

« Donc c’est vraiment dans une intensité qui est beaucoup plus grande que ce qu’on va pouvoir constater par exemple à Laval ou encore à Sherbrooke. Donc, chacune des régions a des particularités, mais la Côte-Nord, ce qui ressort, c’est que c’est dans une proportion qui est plus grande », lance-t-elle.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires