Dans son nouveau roman, l’auteur forestvillois Camille Bouchard s’intéresse à Benito Mussolini, dictateur italien qui a joué un rôle dans la Seconde Guerre mondiale.
Intitulé Le premier fasciste, le livre de 311 pages se retrouve en librairie depuis le 22 octobre. Fidèle à son habitude, l’écrivain s’adresse aux jeunes lecteurs. Cette fois, le public cible est les adolescents de 14 ans et plus.
Dans ce bouquin, Camille Bouchard plonge dans le mouvement fasciste avec l’ascension de Mussolini à la tête de l’Italie. Le dictateur est considéré comme le père du fascisme ayant créé en 1921 le Parti national fasciste qui met de l’avant des idées nationalistes, autoritaires et antisyndicales.
L’histoire racontée repose donc sur des faits réels, mais certains passages sont romancés. « Il faut bien rire un peu », écrit l’auteur dès le début de son roman.
C’est Édouard, un adolescent qui a des ennuis judiciaires, qui fait office de personnage principal. Au départ, il fait semblant de s’intéresser aux histoires de son grand-père Lorenzo pour ne pas subir les foudres du procureur chargé de son cas.
Il finit toutefois par se laisser prendre au jeu. Édouard remonte la généalogie familiale de Lorenzo jusqu’aux premiers jours du fascisme, dans une Europe qui s’apprête à être mise sens dessus dessous par des extrémistes.
L’arrière-grand-père de Lorenzo, Luigi, était aux premières loges de l’ascension de Benito Mussolini. Il a tout vu : des foules qui se soulèvent, la marche sur Rome, les discussions à voix basse dans les coulisses du pouvoir, les rencontres du dictateur italien avec son homologue allemand, Adolf Hitler.
Camille Bouchard est né à Forestville en 1955. Il vit de sa plume depuis 2002, année lors de laquelle il a publié La Marque des lions. Aujourd’hui, il est un auteur prolifique de plus de 110 titres. Il a été lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général en 2005 et en a été finaliste à huit reprises.
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