Malgré la force de la recrudescence de la coqueluche sur la Côte-Nord, aucune mesure particulière n’est prévue par la Santé publique.
La dernière plus importante recrudescence de la maladie dans la région comptait 450 cas sur une période de trois ans. En 2024, 412 cas ont été déclarés en seulement quatre mois.
Puisque la circulation de cette infection est cyclique, la Santé publique s’attend à voir le nombre de cas diminuer progressivement.
Il n’y a pas de mesure particulière mise en place pour limiter la propagation de l’infection. Toutefois, chaque cas déclaré est enquêté. Le cas est traité et exclu des milieux où se trouvent des gens à risques élevés de complications.
« Une des mesures d’intervention consiste à administrer, lorsque requis, un antibiotique en prévention aux contacts étroits », mentionne le porte-parole du CISSS Côte-Nord, Jean-Christophe Beaulieu. « L’objectif des interventions de Santé publique concernant la coqueluche est de réduire le risque de complications et de décès chez les contacts étroits vulnérables (femmes enceintes et enfants de moins de 12 mois) ».
La vaccination est recommandée pour les enfants et les femmes enceintes (entre 26 et 32 semaines) pour prévenir la coqueluche chez le bébé à naître.
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