Des organismes de la Côte-Nord dénoncent un 22e féminicide

Les intervenantes du La pointe du jour CALACS Sept-Îles dénonce un 22e féminicide survenu au Québec. Photo courtoisie
Des organismes de la Côte-Nord vouée à la défense des femmes dénoncent, jeudi, un 22e féminicide à être survenu au Québec en 2024.
À Sept-Îles, La pointe du jour CALACS a publié sur ses réseaux sociaux une photo de ses intervenantes tenant une affiche sur laquelle on peut lire « Pas une de plus ».
« 22 féminicides répertoriés au Québec en 2024 c’est horrible. 1 victime toutes les 2 semaines. Des féminicides partout et la justice nulle part », est-il écrit sous la publication. « Des centaines de dommages collatéraux comme des enfants sans mère, des parents sans fille. Elles étaient des sœurs, des cousines, des amies, des collègues, des amoureuses, des voisines et bien plus encore si leurs vies ne leur étaient pas prises juste parce qu’elles étaient des femmes », poursuit-on.
Le mouvement #Pasunedeplus est une mobilisation d’organismes contre la violence faite aux femmes. Lorsqu’un féminicide survient dans la province, un appel à l’action est fait à travers le Québec. Un jeudi suivant, un geste de dénonciation est posé pour alerter la population.
Dans la région, le Regroupement des femmes de la Côte-Nord invite les différents groupes communautaires à se mobiliser. On veut dénoncer l’inaction du gouvernement face à l’ampleur des féminicides et des violences faites aux femmes.
Le 16 octobre, Lucia Giovanna Arcuri, 76 ans, a été portée disparue avant d’être retrouvée sans vie dans une voiture le lendemain, à Saint-Léonard. Elle était en compagnie de son fils, aussi décédé. Une des thèses des autorités est que l’homme de 59 ans aurait tué sa mère avant de lui-même s’enlever la vie. Il s’agit du 22e féminicide à survenir au Québec en 2024.
Trois organismes de Baie-Comeau ont également répondu à l’appel, en faisant des collages de farine et d’eau visibles dans la ville.
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