Meurtres non résolus en 1976 : des indices trouvés à Tadoussac
Victoria Charlton et Mélina Beaulieu ont mené une enquête pour résoudre deux meurtres datant de 1976. Photo courtoisie
Le 4 juillet 1976, Jocelyne Beaudoin, 20 ans, et Renée Lessard, 23 ans, partent en autocar et ne reviennent jamais. Leur corps est retrouvé sans vie et le coupable court encore dans la nature. Une émission true crime s’est penchée sur leur histoire et des indices ont été retrouvés à Tadoussac.
C’est le 31 octobre que la série documentaire Road Trip Fatal a été diffusée sur la plateforme illico +. Les trois épisodes d’une heure nous replongent en 1976, à deux semaines des Jeux olympiques de Montréal
L’enquête est menée par Victoria Charlton et l’experte en criminologie Mélina Beaulieu. Ensemble, elles partent en road trip sur les traces des deux jeunes femmes tuées après être parties en vacances. Leur corps ont été retrouvés à plus de 400 km l’un de l’autre.
En sillonnant une partie du Québec, elles se sont arrêtées à Tadoussac à la recherche de nouveaux indices ainsi que pour récolter des témoignages afin de percer le mystère entourant la mort des deux meilleures amies.
« Le show, je ne le fais pas si je ne vais pas à Tadoussac. C’était obligatoire. C’était une des étapes documentées de ce que les filles ont fait. Il fallait y aller », lance le réalisateur de la série documentaire, Félix Trépanier, en entrevue avec le Journal.
Comme les filles ont été photographiées sur le traversier Tadoussac–Baie-Sainte-Catherine lors de leur voyage, il était nécessaire de s’y rendre pour suivre le même trajet qu’elles.
« C’est la dernière photo des filles. C’est ça qui a été diffusé dans les médias partout à l’époque. C’est ce qu’on a vu quand on a fait les recherches. On ne savait pas qui avait pris la photo à l’époque », dévoile M. Trépanier. « Il fallait passer par là. Il fallait débarquer, analyser et essayer de comprendre », ajoute-t-il en précisant qu’une rencontre a également eu lieu à Tadoussac avec une dame « qui donne une solide piste ».
La traversée des deux amies en 1976 a joué un rôle primordial dans leur histoire, selon le réalisateur. Le passage de l’équipe à Tadoussac a donc valu la peine pour arriver à résoudre une partie du mystère.
Tout au long de leur roadtrip, les deux jeunes femmes ont fait parvenir des cartes postales à leur famille. La dernière a été envoyée de Saint-Félicien au Saguenay–Lac-Saint-Jean. C’était donc un autre endroit primordial à visiter pour les documentaristes qui ont également interviewé la belle-sœur de Jocelyne.
Ce support de la famille a été très important pour l’équipe. « Ça nous permet d’avoir des informations, de la documentation et de personnaliser un peu les filles. Ça nous met aussi une belle pression d’essayer de trouver quelque chose au minimum pour pouvoir peut-être donner des réponses aux familles », souligne le réalisateur montréalais.
Mystère résolu ou non ?
Sans dévoiler la finalité de la série documentaire, Félix Trépanier admet que le mystère n’est pas résolu à 100 %. « Il y a de nouveaux indices, il y a de nouvelles informations. Le mystère est encore là, mais la police enquête encore », dit-il.
« Mon souhaite le plus sincère, j’aimerais que même si ça fait plus de 40 ans, quelqu’un dise ce qu’il sait. Un indice majeur, un téléphone qui aiderait la police, ça me rendrait sincèrement heureux », laisse-t-il tomber.
Y aura-t-il une suite à cette série dont les épisodes nous gardent en haleine de minute en minute ? Le réalisateur ne peut répondre pour l’instant, mais chose certaine, Victoria Charlton et lui ont plusieurs projets en développement.
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