Violence armée : le PQ veut que le gouvernement bouge

Par Emy-Jane Déry 1:45 PM - 6 novembre 2024
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Quelques centaines de personnes ont marché pendant près d’une heure, à Sept-Îles et Uashat mak Mani-utenam, le 18 octobre. Photo archives, Lucas Sanniti

Le Parti Québécois demande des consultations publiques sur la recrudescence de la violence armée et du crime organisé à travers le Québec, notamment sur la Côte-Nord. 

Une motion du PQ, enjoignant notamment le ministère de la Sécurité publique à se mobiliser contre l’aggravation du phénomène des gangs de rue et de leur processus de recrutement auprès de jeunes, a été adopté à l’Assemblée nationale, il y a un mois. 

Or, depuis, « aucune action n’a été entreprise par le gouvernement ou la commission des institutions », déplore le parti, qui souligne « tendre la main » au gouvernement depuis plusieurs semaines sur la question. 

Mercredi, le Parti Québécois a fait une nouvelle tentative, avec le dépôt d’une autre motion. Cette fois, elle a été battue par la Coalition avenir Québec. 

Elle avait pour but de mandater une commission parlementaire, afin de se pencher sur la recrudescence de la violence armée. 

Le député de Jean-Talon et porte-parole du Parti Québécois en matière de Sécurité publique, Pascal Paradis. Photo courtoisie

Que l’Assemblée nationale « constate que les citoyens du Québec expriment leur inquiétude devant la montée du crime organisé », pouvait-on y lire. « Qu’elle mandate la Commission des institutions pour mener des consultations publiques ». 

Rappelons que la Ville de Sept-Îles et le Conseil des Innus de Uashat mak Mani-utenam ont tenu une marche citoyenne pour condamner la recrudescence de la violence armée sur le territoire, le 18 octobre. Près de 300 personnes y ont pris part, dont la députée caquiste de Duplessis, Kateri Champagne Jourdain.