Un rêve pour Benoit Gauthier en plein cœur de New York
Le chef d'orchestre Benoit Gauthier. Photo Yves Demers
Une nouvelle porte s’est ouverte pour le chef d’orchestre baie-comois, Benoit Gauthier, au Lincoln Center de New York le 24 novembre. Cette porte l’a amené à partager la scène avec son idole.
Il a accompagné le chef de renommée mondiale Yannick Nézet-Séguin, qui est aussi son mentor.
C’est grâce au programme au Curtis Institute of Music à Philadelphie qu’il suit que Benoit Gauthier a vécu cette expérience.
« Chaque année, on dirige une pièce dans un concert, qui est dirigé par un autre chef d’orchestre. Là, c’était un concert avec Yannick. En plus de le faire à Philadelphie le 22 novembre, on l’a aussi fait à New York deux jours après, ce qui était vraiment impressionnant », déclare le Baie-Comois.
La porte de derrière
Le Lincoln Center for the Performing Arts est un endroit mythique de New York pour les arts. Plus de cinq millions de visiteurs y passent chaque année.
« C’est au Lincoln Center de New York », s’exclame Benoit Gauthier, en entrevue avec Le Manic, tout en marchant dans les rues de New York. « Il y a tellement d’histoire musicale là-bas, c’est impressionnant », ajoute-t-il.
Le 24 novembre, celui qui vient de recevoir le prix Jean-Marie-Beaudet en direction d’orchestre a réalisé tout un rêve.
« J’y suis souvent allé comme spectateur. Mais, ce matin-là, quand je suis arrivé, je ne suis pas entré par la porte en avant. J’ai pris la porte des artistes. Je suis rentré dans une loge où tellement de musiciens ont passé par là, des chefs que j’admire. C’est incroyable », raconte-t-il avec émotion.
« C’est vraiment spécial, parce que je ne suis pas nerveux quand je dirige. Quand je suis musicien dans un concert, je suis beaucoup plus nerveux que quand je suis chef. Mais, les gens autour de moi me disaient à quel point c’était gros ce que j’allais faire. Les commentaires ne m’affectaient pas tant que ça, mais ça me faisait prendre conscience de l’importance de l’événement et de l’endroit », continue Benoit Gauthier.
L’amour de la Côte
Le chef d’orchestre continue de faire sa marque et de prendre de l’expérience aux États-Unis. Chose certaine, la dose d’amour de la Côte-Nord l’encourage grandement.
« Je vois les commentaires sur les réseaux sociaux, c’est tellement beau. Je suis un gars de la Côte-Nord et ça me rend fier, en fait », lance-t-il.
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