Feu criminel à Moisie | Un Baie-Comois demeurera détenu
Me Marc Bérubé, avocat pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales, dans le dossier du feu criminel à Moisie.
L’individu accusé de séquestration à l’endroit de Jimmy Maltais, retrouvé dans les décombres du feu criminel à Moisie le 16 octobre, passera le temps des Fêtes derrière les barreaux.
Le Baie-Comois Jonathan Gendron, 31 ans, restera détenu jusqu’à l’étape orientation/déclaration. Il passera toutefois du centre de détention de Sept-Îles à celui de Baie-Comeau.
La juge Nathalie Aubry a fait savoir en début d’après-midi, mardi (17 décembre), qu’elle refusait sa remise en liberté, indiquant que Jonathan Gendron n’avait pas convaincu le tribunal qu’il allait respecter les conditions et que son degré d’implication dans l’événement était important face à ses aveux.
Elle a aussi mentionné le « danger de remettre l’accusé en liberté », pouvant notamment miner la confiance du public à égard du système de justice.
« La juge s’est rangée à nos arguments pour la sécurité et la protection du public », a fait savoir Me Marc Bérubé, avocat pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Ce matin, Anthony Roy et Derek Lemay, tous deux de Québec, deux des quatre individus faisant face au chef de feu criminel à une maison d’habitation, s’étaient vu refuser leur remise en liberté par le juge François Paré.
Il a fait savoir que plusieurs critères jouaient en défaveur de la remise en liberté des deux hommes dans cette affaire.
Il a parlé d’un geste prémédité, de la version des autres accusés, de leur participation, de leur profil et de la sécurité du public. Il a mentionné que les garanties présentées par la défense étaient insuffisantes.
Cette décision du juge Paré rejoint ce que l’avocat du DPCP souhaitait. « C’est un lien de confiance du public envers la justice avec ce qui se passe à Sept-Îles et sur la Côte-Nord », a fait savoir Me Marc Bérubé.
L’étape orientation/déclaration pour Anthony Roy et Derek Lemay, représentés respectivement par Me Samuel Cozak et Me Mathieu Giroux, est prévue pour le 3 février.
Pour ce qui est de Malory Fortin et Raphaël Bérubé, qui ont déjà pu retrouver leur liberté, cette é`tape est au calendrier pour le 13 janvier.
Le mercredi 18 décembre, ce sera au tour du sixième et dernier individu impliqué dans cet événement de feu criminel à une résidence de la rue Vollant de Moisie. Il est représenté par Me Michel Savard. Me Marc Bérubé entend s’opposer à une remise en liberté.
La Couronne est toujours en attente d’autres éléments de preuve du côté pathologique pour la possibilité de porter d’autres accusations.
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