À l’aube de ses 30 ans d’existence, le Club plein air Le Morillon des Bergeronnes cherche à compléter son équipe afin d’entreprendre des projets de développement dignes de ceux de ses fondateurs.
En plus de maintenir et d’agrandir ses infrastructures, le club veut aussi relier Les Bergeronnes à Essipit par voie de sentier dans le futur.
Au Morillon, les hivers se suivent, mais ne se ressemblent pas. L’année 2024 a commencé sur les chapeaux de roues pour les utilisateurs des pistes de ski de fond que propose le club, mais ceux-ci ont vite déchanté avec la pluie qui a ouvert la nouvelle année.
« Il y a eu beaucoup de ruisseaux qui ont débordé, et beaucoup d’arbres et de branches ont obstrué les sentiers », raconte la présidente du conseil d’administration, Sarah Côté. Dame Nature ne « nous a pas donné ça facile » pour cette année, dit-elle.
Cependant, les semaines et les flocons qui ont suivi ont permis à l’équipe de bénévole de remettre le fond des pistes en ordre et de conserver son offre d’environ 6 kilomètres jusqu’au relais.
Des pistes qui durent
La boucle d’environ 1 kilomètre pour revenir sur ses pas a même pu être dégagée grâce à la nouvelle traceuse-dameuse du club.
Ce char d’assaut du traçage contraste avec la précédente pièce de machinerie. Il peut se faufiler plus aisément dans les sentiers un peu plus étroits et rendre la vie dure à la glace qui perturbe les sillons des pistes.
« Elle sert à reconditionner la neige, par exemple, après un gel ou une fonte. Les bénévoles ont fait un test avec la machine et ça fonctionne bien », assure Mme Côté.
Le Club plein air Le Morillon a fait face à plusieurs défis pour mettre sur pied et maintenir son réseau de pistes de ski de fond dans les dernières années en raison des aléas météorologiques, mais ceux-ci seront chose du passé avec cet équipement acquis grâce à des investissements de 100 000 $ de la MRC de La Haute-Côte-Nord.
Sur son principal tracé, le sentier a été travaillé et aménagé avec de la poussière de pierre, des ponceaux et des élargissements par endroit, mais la boucle à la moitié du sentier est encore relativement sauvage.
« Pour pouvoir la tracer sans trop attendre chaque hiver, il va falloir qu’on l’aménage un jour de la même manière que notre sentier principal. Ça fait partie des trucs qu’on veut améliorer dans le futur », dévoile Sarah Côté.
Les vélos permis en 2025
Le Morillon avait reçu 53 164 $ d’aide financière le printemps dernier dans le cadre du programme de développement du Sentier national au Québec.
Le projet consistait à élargir le sentier par endroit et surtout à permettre aux bicyclettes de circuler, chose qui n’est pas autorisée en ce moment.
« C’était censé être fait plus tôt qu’en 2025, mais nous étions toujours dans les projets de Rando Québec et de la MRC. Par contre, ce printemps les gens vont pouvoir circuler à pied et à bicyclette sur le sentier avec l’accord de notre assureur », souligne la présidente.
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