Le compostage arrivera à l’automne en Haute-Côte-Nord

Par Renaud Cyr 3:00 PM - 6 février 2025
Temps de lecture :

Les bacs de compostage seront livrés à l'automne 2025. Photo Lisianne Tremblay

La MRC de La Haute-Côte-Nord poursuit ses démarches pour l’établissement du compostage dans la région et, dans le meilleur des mondes, elle mettra son service à exécution à l’automne 2025.

La nouvelle mesure prévoit la construction d’une plateforme de compostage à l’écocentre des Bergeronnes, qui agira à titre de point de chute régional pour les matières organiques qui seront redistribuées et traitées.

La directrice générale de la MRC, Élise Guignard, indique que la firme d’ingénieur planche sur les plans et devis de la future plateforme, mais ne s’avance pas sur une estimation exacte de sa construction.

« Nous sommes trop tôt dans la démarche pour connaître le moment exact de la construction, car certains éléments sont hors de notre contrôle », mentionne-t-elle.

Le projet évalué à plus de 2 millions de dollars dépend pour l’instant de la réponse du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, de l’intérêt des entrepreneurs et la disponibilité des matériaux.

Desserte complète

Cette dernière précise qu’il est « trop tôt dans la démarche » pour savoir si la plateforme nécessiterait des embauches ou des investissements pour acheter du matériel pour assurer son fonctionnement.

La MRC suit le plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) 2023-2030 et ses objectifs de recycler 60 % des matières organiques et d’assurer une couverture complète.

Cette dernière comprend la communauté d’Essipit, mais le territoire non organisé du Lac-au-Brochet et les ZEC ne seront pas visées par cette nouvelle mesure.

Côté économies potentielles qui se feront sur le dos des ordures, Élise Guignard rappelle qu’il « est difficile de chiffrer les coûts » autour de la cible du PGMR de 1 000 tonnes compostées annuellement.

« Les avantages se ressentiront sur plusieurs années et il est difficile de prévoir les coûts de la collecte et du transport au-delà du contrat actuel », dit-elle.

Un bac une porte

La directrice générale affirme que le nombre de bacs bruns n’est pas encore connu, mais que la MRC compte bien s’aligner sur le principe général d’un bac une porte.

Les commerces et industries seront également invités à faire de même avec de plus gros contenants qui seront calculés selon les besoins.

Tout cela dépendra « de l’intérêt et de l’espace » ainsi que du type de commerce, et Élise Guignard annonce que ces calculs se feront très bientôt.

Les citoyens recevront leur bac directement à la maison pour entamer la collecte.

La MRC n’est pas arrivée à une fréquence établie comme les ordures et les matières recyclables pour le moment, et Élise Guignard révèle que des trucs et de la sensibilisation seront offerts à la population en vue de produire un compost équilibré qui ne sent pas mauvais.