Après les visites dans les écoles et des consultations, il est maintenant le temps de se pencher sur un rapport officiel concernant l’impact des écrans chez les jeunes.
« Ce qui est bien avec ce qu’on vient de faire, c’est qu’on peut avoir un portrait, comprendre comment ça se passe aujourd’hui », indique Amélie Dionne, présidente de la Commission parlementaire spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes.
Rappelons qu’en novembre, les membres de la commission ont visité plusieurs écoles au Québec, en commençant par la Côte-Nord.
« Grâce à ça, on a fait des constats et après les conversations qu’on a eues avec les jeunes, on a voulu approfondir nos réflexions », mentionne Mme Dionne.
Une deuxième phase de consultations avec des experts s’est déroulée à l’Assemblée nationale en janvier et en février.
« On a parlé de problèmes de santé mentale ou de santé physique. […] On a voulu aussi voir au niveau des mécanismes de protection, comment on peut mieux encadrer et protéger les jeunes lorsqu’ils sont sur Internet. En fait, on s’aperçoit aussi, après avoir parlé à des parents, qu’ils se sentent un peu dépassés parce que les jeunes sont en avance », précise-t-elle.
« Il y a aussi, par exemple, la grande utilisation de l’intelligence artificielle et l’augmentation des microtransactions dans des jeux vidéos », ajoute Amélie Dionne.
Un sondage en ligne a aussi été effectué durant le mois de janvier pour compléter avec les consultations.
Un rapport avec les conclusions sera remis au gouvernement d’ici le 30 mai.
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