Le Groupe Boisaco mènera une étude d’optimisation pour moderniser l’ensemble de sa ligne de rabotage et de ses équipements utilisés dans son usine de Sacré-Cœur. À terme, le bois d’œuvre qui sortira de l’usine et qui sera vendu chez les détaillants sera de meilleure qualité.
Le procédé de rabotage, qui suit celui du sciage du bois à l’usine de Boisaco, défripe les morceaux de bois d’œuvre résineux lors de leur sortie de l’usine et leur donne leur allure finale telle que vue en magasin.
Grâce à une aide financière de 54 290 $ de la part de la MRC de La Haute-Côte-Nord, Boisaco va mener une étude de faisabilité pour connaître les modifications à apporter sur sa ligne de rabotage, qui est « la moins performante » pour le moment, aux dires de la responsable des communications, Julie Labille.
« On avait déjà mis beaucoup d’argent dans le sciage en procédant à beaucoup de modernisations en achetant de l’équipement pour le sciage, et nous étions dus pour améliorer le rabotage », souligne-t-elle en précisant qu’une somme d’environ 2 M$ a « déjà été budgétée » pour l’achat éventuel d’équipements.
Besoin d’amour
La coopérative forestière de Sacré-Cœur estime la quantité de son volume de transformation à environ 575 000 mètres cubes de feuillue et de résineux chaque année, mais ne peut s’avancer sur une donnée concernant que le résineux raboté.
« C’est difficile de donner un chiffre. Par contre, on remarque qu’il y a un peu de décalage dans les deux parties de l’usine », mentionne Julie Labille qui fait savoir que, dans les dernières années, la ligne de sciage a été entièrement optimisée et dépasse de beaucoup le rendement de celle du rabotage.
« Comme la productivité au rabotage est inférieure à celle du sciage, il faut améliorer notre rendement pour que ça se suive, estime-t-elle. On est dû pour lui donner de l’amour », ajoute la porte-parole.
Meilleure qualité
Les grands gagnants de cette démarche seront les pièces de bois d’œuvre et surtout les consommateurs qui pourront se les procurer dans la cour à bois des commerces. En effet, avec les nouveaux équipements, le produit fini sera de meilleure qualité.
« On veut vraiment améliorer d’une part la qualité du produit fini et de l’autre, le flux des opérations et notre efficacité opérationnelle », révèle Mme Labille.
Rappelons que les produits de Boisaco sont majoritairement destinés aux marchés québécois et canadien puisque « seulement 5 % des ventes qui sont faites pour les États-Unis », divulgue la responsable des communications.
« Dans les quincailleries de la province et de la Haute-Côte-Nord, on peut facilement trouver des produits de Boisaco un peu partout », explique-t-elle en lien avec la qualité améliorée des pièces de bois d’œuvre et leur accessibilité.
La nouvelle ligne de rabotage, qui nécessitera une batterie d’équipements comme des convoyeurs, des chargeurs et des systèmes de positionnement, sera modifiée dès que possible si l’étude de faisabilité est positive.
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