La fin de semaine Entre Nous change de portrait et met le focus sur la photographie cette année, en présentant l’exposition photographique d’Alice Cloutier-Lachance.
Poussée hors de sa zone de confort par la pandémie de COVID-19, Alice Cloutier-Lachance considère d’abord la région du Bic où elle a de la famille pour y déménager.
« Je pensais que je voulais habiter dans le Bas-Saint-Laurent, mais finalement la vie m’a mené ailleurs », résume-t-elle en entrevue avec le Journal.
C’est lors d’un roadtrip à Kegaska il y a quelques années que l’artiste photographe découvre la région pour la première fois.
La nouvelle Nord-Côtière a en plus eu la chance de trouver l’amour lors de son périple, et elle a fait de chez elle la Haute-Côte-Nord depuis.
Des virées routières productives
C’est lors de roadtrip à travers la province que la photographe s’est fait aller le kodak, ce qui a donné forme à une exposition présentée au mois de mai l’an dernier intitulée Traverses.
« Ce sont des photos que j’ai prises lors de mes voyages au Québec, et je voulais explorer la manière dont le paysage façonne les individus », raconte-t-elle, en spécifiant que le contenu de son exposition sera revampé à l’occasion de la fin de semaine Entre nous.
Dans un souci de « montrer ce qui est moins évident à voir à l’œil nu », cette dernière raconte que son style est ancré dans le portrait et que l’inspiration photographique se base sur la relation entre l’individu et son environnement naturel.
« J’aime quand les images parlent d’elles-mêmes, et mes photos montrent une histoire dans un court moment de la vie de quelqu’un », précise la photographe.
Faire participer les gens
Puisque l’équipe de Entre nous fignole encore les derniers détails spatiaux, cette dernière ne sait pas encore combien de grands formats de ses photos seront exposés lors de l’événement de la fin mars, mais assure qu’il y en aura au moins une dizaine.
De plus, la photographe animera un atelier de photographie grand format avec les appareils photos comme dans le temps.
« Il va y avoir une chambre noire pour produire des impressions, pour montrer au public comment on construit une photo comme celles qui seront exposées », mentionne-t-elle.
« Pour moi, un appareil photo, c’est un prétexte pour aller rencontrer des gens », ajoute Alice Cloutier-Lachance.
Une pincée de Haute-Côte-Nord
Puisque l’exposition d’Alice Cloutier-Lachance est en quelque sorte déjà parachevée, la Haute-Côte-Nord y fera une exposition sporadique.
Mais les quelque clichés pris ici ajoutés à l’exposition risquent de plaire, surtout ceux capturés aux Bergeronnes.
« Il y en a une que j’ai prise au derby de démolition des Bergeronnes. Je pense que les gens vont apprécier, et j’espère que ça va permettre de faire des rencontres et qu’ils participent à l’atelier », s’exclame la photographe.
Cette dernière divulgue d’ailleurs que la Haute-Côte-Nord fera partie intégrante d’une nouvelle exposition à venir dans le futur.
Une édition intergénérationnelle
De son côté, la coordonnatrice de l’événement, Marilou Meehan, prévoit quelques surprises dans l’édition de cette année, qui sera sous le thème « intergénérationnel ».
« On voulait vraiment mettre l’accent là-dessus en ayant des artistes dont les projets atteignent autant les jeunes que les adultes et les aînés, et on voulait pouvoir intéresser tout le monde cette année », résume-t-elle.
L’animateur tout au long de la fin de semaine sera accompagné par deux jeunes de la polyvalente des Berges comme coanimateurs pour suivre cette logique.
La cinéaste Nadine Beaudet présentera son long-métrage Manicouagan, et la Portneuvoise Lucie Lambert y présentera son nouveau documentaire Funambules du temps.
La panoplie d’activités tout au long de l’événement ratissera assez large, aux dires de la coordonnatrice.
« On y est allés avec les contes, les photographies, les films et la musique en essayant d’atteindre tout le monde et qu’il y en ait pour tous les goûts », rapporte Marilou Meehan.
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