Les représentants syndicaux nord-côtiers dénoncent le projet de loi 89

Kevin Newbury, représentant national de l'APTS pour la région de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay, président du CCCN–CSN, Monica Chiasson, présidente du Syndicat de l'enseignement de la région du Fer – CSQ CSQ, et Pascal Langlois, conseiller régional de FTQ sur la Côte-Nord. Photo Lucas Sanniti
Les représentants de la CSN, de la CSQ, de la FTQ et de l’APTS sur la Côte-Nord se sont réunis à Sept-Îles, jeudi matin, pour exhorter le gouvernement du Québec à retirer le projet de loi 89.
Ce projet de loi, se voulant être une façon de maintenir les services essentiels lors de conflits de travail comme des grèves ou des lockouts, retire un levier de négociation important de la classe moyenne, selon les représentants.
« C’est toute la classe ouvrière qui va être touchée par rapport à ça », remarque Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord (CCCN–CSN). « Tout le monde bénéficie de ce qu’on négocie. C’est la classe moyenne qui est attaquée avec ce projet de loi là, ce sont les vulnérables et les bas salariés. »
Pour les porte-paroles, le projet de loi 89 viendrait créer un déséquilibre entre les employeurs et les syndicats.
« On ne sera plus en mesure de défendre nos propres droits, c’est une atteinte à notre liberté », croit Kevin Newbury, représentant national de l’APTS pour la région de la Côte-Nord.
La CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS entendent continuer de dénoncer le projet de loi au cours des prochaines semaines jusqu’à ce que le ministre du Travail, Jean Boulet, s’engage à retirer le projet de loi et trouver des solutions durables.
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