Culturisme : un duo père-fils de Sacré-Coeur épate les juges

Par Renaud Cyr 3:00 PM - 28 avril 2025
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Le duo père-fils, composé de Jonny et Loïc Tremblay de Sacré-Coeur, en action au Push Natural à Valleyfield. Photo courtoisie

Le duo composé de Jonny Tremblay et de son fils Loïc Tremblay de Sacré-Cœur a participé au Push Natural Classic, une compétition de fitness et de culturisme qui a attiré une centaine d’athlètes le 26 avril à Valleyfield.

Le but de cette compétition amateur est d’impressionner les juges avec des poses pour accessoirement se qualifier pour le championnat canadien naturel.

Les juges se basent sur la symétrie de la musculature des athlètes durant les poses, ainsi que la définition musculaire.

C’est donc tout un entraînement qu’il convient d’effectuer presque tous les jours de la semaine, et la discipline qui va avec a de quoi étonner.

Le paternel Jonny Tremblay et son fils Loïc, qui s’entraînent avec l’entraîneur sportif au Nutrition Sport Fitness de Chicoutimi Martin Bergeron, ont fait leur première compétition père-fils.

Huit mois de préparation

Le père de 53 ans a terminé 1er dans la catégorie Masters 50 ans et plus, tandis que son fils de 19 ans a fini 4e dans la catégorie Junior 18-22 ans.

Les deux Sacré-Cœurois ont travaillé fort pour en arriver là, aux dires du paternel Jonny Tremblay.

Huit mois de préparation ont été nécessaires pour se sculpter le corps afin d’épater les juges, et le duo en est pas peu fier.

« Je suis très fier de notre entraînement ensemble, du travail sur nos poses et de notre préparation de nourriture », dit le père.

Défi réussi

Jonny Tremblay fait savoir qu’il a été absent de la scène pendant 12 ans, et que son retour à la compétition s’est fait sans hésitation.

En 2024, Loïc Tremblay avait participé à son premier Push Natural et lorsqu’il est sorti de la compétition, son père Jonny lui a lancé un défi.

« Je lui ai dit que s’il s’inscrivait pour la refaire en 2025, j’embarquais avec lui », raconte-t-il.

Le père révèle que « la réponse n’a pris qu’une seconde », et à ce rythme le duo n’en a pas fini avec sa participation aux compétitions de culturisme.

« C’est là que je me suis dit, le bonhomme n’a pas le choix », mentionne-t-il à la blague.

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