Le député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, a questionné la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbeault, sur le projet du pont. Il déplore le fait que les études ne soient pas publiques.
« Il faudrait prendre la ministre au pied de la lettre sans avoir le droit de consulter l’étude », déclare-t-il.
Mercredi, lors de l’étude des crédits en Transports, le député a demandé à la ministre si les conclusions des études pour le pont sur Saguenay seraient divulguées.
« Vous avez dit à de nombreuses reprises que vous rendrez les études publiques », a dit M. Arseneau en s’adressant à Mme Guilbault.
Il a demandé si un citoyen peut « obtenir copie de l’étude et en prendre connaissance ».
« Aujourd’hui, un citoyen de la Côte-Nord ou de Baie-Saint-Catherine peut se dire qu’enfin un gouvernement a inscrit noir sur blanc le pont dans un PQI », a répondu la ministre.
Cette dernière ne confirme toutefois pas si les études vont être publiées ou non.
Elle rappelle que, lors de la présentation des conclusions des études, les membres de la Coalition Union 138 et de la Société du pont sur le Saguenay étaient présents, en plus des élus concernés.
« Actuellement, le pont, ce n’est que du vent, réplique le député péquiste. Nous n’avons aucune preuve du chiffre que vous avancez. Nous n’avons aucune information sur ce que contiennent ces études. »
Geneviève Guilbault continue d’assurer le député que son gouvernement avance dans les étapes de ce projet.
« Vous savez, au début, on doit toujours avoir une étude d’opportunité », dit-elle.
Elle réitère ensuite qu’une nouvelle rencontre sera organisée avec le comité de liaison pour discuter des détails de la faisabilité de ce pont.
Transport aérien régional
Peu après, le député Arseneau a soulevé ce qui est, selon lui, une iniquité dans le nouveau Programme d’accès aérien aux régions.
Il demande pourquoi le gouvernement a pris la décision de fusionner toutes les clientèles au sein du même programme.
« Aujourd’hui, tout le monde aurait accès au même programme, aux mêmes rabais, mais pas aux mêmes fins. Ceux qui font du tourisme […] auront accès à 50-80% de rabais, financés par le gouvernement du Québec. Au même titre que les gens qui habitent les régions et qui veulent voyager d’une région à l’autre », relate-t-il.
Ce à quoi la ministre a répondu avec une précision.
« Déjà, pour les compagnies aériennes, c’était difficile de faire la distinction. […] En fait, les résidents du Québec ont un accès limité et les non-résidents ont une contrainte », explique-t-elle.
Selon elle, avec le programme tel qu’il est actuellement, l’objectif de donner une priorité aux citoyens des régions dans leurs déplacements est atteint.
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