Chambre de commerce : un nouveau CA pour surmonter les défis

Le conseil d'administration de la Chambre de commerce Kadidia Ouattara, Alex Henry, Mélissa Lavallée, Jessica Truchon et Nicolas Ferron. Photo Renaud Cyr
L’année 2024 ne passera pas à l’histoire à la Chambre de commerce de la Haute-Côte-Nord, qui a encaissé coup sur coup la démission de sa présidente et de son directeur général. Cependant, les sièges du conseil d’administration ont été partiellement remplis lors de l’assemblée général annuelle tenue le 29 mai.
Le président par intérim, Alex Henry, a indiqué aux personnes présentes que l’année 2024 avait été une « année mouvementée ».
La musique s’est abruptement arrêtée avec le départ du directeur général Abder Izirri tout juste avant le début de l’année 2025 et celui de la présidente Stépĥanie Gagnon en janvier.
Aux dires du président, la Chambre de commerce a tout de même connu un bon dynamisme malgré le départ de M. Izirri, qui a été en poste un peu moins qu’un an.
« Nous avons eu la visite des députés Kateri Champagne Jourdain et Yves Montigny en plus de nos événements de réseautage et nos activités comme notre tournoi de golf », a-t-il résumé.
Alex Henry cite comme succès le dévoilement de la nouvelle image de marque et la volonté d’en proposer plus aux membres.
Nouveau conseil
Quelques nouveaux visages et d’anciens administrateurs de la Chambre de commerce sont venus assister à son assemblée générale.
Puisque certains postes étaient en élection, l’organisation tombait à deux administrateurs effectifs.
Les récents départs ont « mis de la pression » sur ces derniers, forcés de mettre les bouchées doubles pour maintenir la tête de l’organisme hors de l’eau.
« On a vraiment un gros défi devant nous. Il faut que les administrateurs fassent les opérations et la gestion », a-t-il mentionné.
Cependant, il y a eu de l’intérêt puisque trois personnes se sont manifestées pour devenir administratrices. Il s’agit de Kadidia Ouattara, Mélissa Lavallée et Jessica Trucheon, qui viendront prêter main-forte aux deux membres restants, dont le président et Nicolas Ferron.
Embûches
Malgré un déficit pour une deuxième année consécutive, Alex Henry est confiant que la Chambre peut se stabiliser. « La situation n’est pas catastrophique. On peut se relever de cette situation-là », a-t-il fait savoir.
Le déficit se chiffre à un peu plus de 15 000 $, sur un fonds caractérisé par des revenus de 67 517 $ et des dépenses de 83 059 $.
Au cœur de ce nœud financier, le président cite le salaire de l’ancien directeur général, dont l’embauche fut « un essai » pour l’organisation.
« On s’est dit qu’on voulait dynamiser la Chambre de commerce. C’est pour ça qu’on est allé chercher une ressource à l’externe, mais je pense que notre essai a échoué », a commenté Nicolas Ferron.
Questionné à savoir si l’embauche à l’externe était quelque chose d’envisageable lorsque les états financiers seraient débroussaillés, ce dernier indique que ça serait « difficile », mais n’écarte rien.
« C’est certain qu’avoir une permanence dynamique, ça pourrait faire la différence pour la Chambre », a-t-il conclu.
Futur de la chambre
Alex Henry a également abordé le sujet du futur de la chambre, confrontée à des finances compliquées et une base de membres qui fluctue.
Des rumeurs flottaient dans l’air concernant une possible fusion avec une autre Chambre de commerce de la Côte-Nord. « La Chambre de commerce de Manicouagan avait manifesté son intérêt de vouloir fusionner. Par contre, de notre côté, rien n’est amorcé », a dévoilé Alex Henry.
Certains avantages ont été soulevés par les personnes présentes comme l’allègement du fardeau financier, mais certains désavantages comme le manque de représentativité et l’éloignement sont venus nuancer la discussion.
Le Chambre de commerce demeurera donc en vie, et les administrateurs ont préféré éviter de mettre l’organisme en dormance. Les activités annuelles comme le tournoi de golf et les conférences ne sont pas au programme pour l’instant.
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