CSN : Un congrès qui marquera le départ de Guillaume Tremblay

Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord CSN tire sa révérence. Photo Karianne Nepton-Philippe
Le président du Conseil central Côte-Nord-CSN, Guillaume Tremblay, tire sa révérence. Le congrès du 3 au 5 juin à Tadoussac marquera le dernier engagement de celui qui défend les intérêts des travailleurs de la Côte-Nord depuis deux décennies.
« C’est la dernière fois que j’ai le privilège de m’adresser à vous dans cette fonction que j’occupe depuis près de 20 ans », lance-t-il aux médias le 2 juin pour annoncer la tenue du congrès de la CSN.
« Avec ma fonction dans mon syndicat local, que j’occupe depuis plus de 25 ans, j’ai eu le privilège de représenter les 5 500 travailleurs de tous les secteurs sur la Côte-Nord », poursuit-il.
Son successeur sera nommé lors du congrès. Les membres et délégués du congrès voteront pour nommer un nouveau président. « C’est une page d’histoire qui se tourne pour moi. Mais, le Conseil central continuera son travail à partir de jeudi », soutient M. Tremblay.
Ce n’est toutefois pas la dernière fois que les Nord-Côtiers verront Guillaume Tremblay. Ce dernier continuera notamment de revendiquer le projet de pont sur le Saguenay. « Je ne prends pas ma retraite, je vais bien sûr garder certains chapeaux. Je reste porte-parole de la Coalition Union 138, de l’Alliance interprovinciale avec l’assurance-emploi et je fais partie d’Action Chômage Côte-Nord », mentionne-t-il.
M. Tremblay préside aussi le Conseil régional des partenaires du marché du travail.
Ce dernier reflète avec fierté l’ensemble de son travail pour le Conseil central Côte-Nord-CSN. « Ce que j’ai essayé de faire, au cours des 20 dernières années, c’est de tisser des liens forts avec les travailleurs sur le terrain. Je crois avec réussi ce défi. Je souhaite que, pour l’avenir, ce lien soit gardé », déclare-t-il.
Un congrès bien rempli
Le 11e congrès de la CSN couvrira plusieurs thématiques, qui sont toutes liées à des décisions politiques.
Que ce soit pour la santé, l’éducation, l’occupation du territoire, l’enjeu du fly-in fly-out, le développement ou encore l’importance des médias locaux, Guillaume Tremblay y voit une importance de parler de l’aspect politique.
« On parlera beaucoup des choix politiques actuels, parce que tout est politique. […] Les décisions politiques qui sont prises ont des impacts sur la population. À chaque coupure, on se fait dire que ça n’aura pas d’impact et c’est toujours le contraire », lance-t-il.
« On se retrouve dans un moment où on est un peu à la croisée des chemins. », ajoute M. Tremblay.
Le Congrès sera donc idéal pour traiter de sujets importants qui touchent l’ensemble de la région.
« Si on pense à la santé, on pense à nos travailleuses et nos travailleurs qui tiennent le réseau à bout de bras. On se doit d’avoir une longue discussion sur ces enjeux-là », dit M. Tremblay.
Le congrès sera aussi l’occasion de parler des États généraux du syndicalisme.
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