En juin, je lis autochtone: suggestion d’une libraire de Sept-Îles

Je lis autochtone! Campagne 2025.
La cinquième édition de la campagne « En juin, je lis autochtone » met le théâtre au premier plan avec l’autrice Moira-Uashteskun Bacon, comme porte-parole.
L’organisme Je lis autochtone! profite du Mois national de l’histoire autochtone pour encourager 80 librairies et 200 bibliothèques partout au Québec à mettre en vedette les œuvres littéraires francophones des Premières Nations, des Métis et des Inuit.
Selon l’organisme, la littérature autochtone est “foisonnante” avec plus d’une soixantaine de titres publiés au Québec dans la dernière année.
Moira-Uashteskun Bacon est issue de la nation Pekuakamiulnu de Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean.
Son premier roman Envole-toi, Mikun, paru aux éditions Hannenorak en 2023, a été finaliste au prix du Gouverneur général. En mars 2025, elle a publié L’amie de mon père, un récit à travers le regard d’une adolescente qui redécouvre son père dans la communauté autochtone fictive de Pimitshuan.
Dans la région, la Librairie A à Z à Baie-Comeau et la Librairie Côte-Nord à Sept-Îles prennent part à la célébration littéraire.
La propriétaire de la Librairie Côte-Nord, Valérie Morais, suggère L’or des mélèzes, un roman de Carole Labarre, Innue de Pessamit, paru en 2022. L’aînée Pishimuss raconte la vie de sa famille à travers plusieurs tableaux du quotidien de sa communauté.
Ce qui a marqué Valérie Morais: “ Même si ce ne sont pas tous des événements joyeux, j’ai ri à plusieurs reprises ”.
Trois recommandations théâtrales de Moira-Uashteskun Bacon
- Mashinikan: le livre par Marco Collin aux éditions Dramaturges éditeurs : « Pour Kukum Pelnatet, le moment est venu de révéler la vérité. Vingt ans auparavant, son fils Pleshish avait mystérieusement disparu après avoir vandalisé le pipeline traversant depuis peu le territoire de leur communauté. »
- Manikanetish, mise en scène par Jean-Simon Traversy, d’après le roman de Naomi Fontaine: « Yammie laisse tout derrière pour revenir à Uashat, sur la Côte-Nord. Elle a quitté la communauté innue alors qu’elle n’était qu’une enfant, et c’est pour enseigner le français qu’elle y retourne, espérant retrouver ses racines. «
- L’enclos de Wabush, mise en scène par Daniel Brière et Dave Jenniss, d’après le livre Chroniques de Kitchike: La grande débâcle de Louis-Karl Picard Sioui: « Pierre Wabush a hérité d’une destinée peu commune : la quarantaine, sans enfant, sans profession ni talent particulier, il est devenu le paria de Kitchike, sa communauté, après avoir fait éclater un scandale qui exposa la corruption du chef dans les médias. »
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