Nouvelle vie pour le pavillon Léopold-Mayrand à Sacré-Coeur
La Maison Mayrand monde compte 17 chambres toutes indépendantes et des aires communes pour les travailleurs. Photo Renaud Cyr
L’ancien pavillon Léopold-Mayrand de Sacré-Cœur qui abritait une résidence pour aînés renaît de ses cendres et accueille maintenant des travailleurs au compte du Groupe Boisaco dans 17 chambres individuelles et un intérieur flambant neuf.
Boisaco invitait la population le 14 octobre à redécouvrir leur ancienne résidence pour aînés, refaite à neuf de l’intérieur pour accommoder les travailleurs. Le pavillon porte maintenant le nom de Maison Mayrand monde.
Le coordonnateur ressources humaines et intégration chez Boisaco, Jean Poirier, décortique l’appellation, et précise d’emblée qu’il s’agit d’un lieu de rassemblement pour les travailleurs étrangers et domestiques qui y vivent.
« C’est vraiment leur maison. On a des travailleurs d’un peu partout comme le Burundi, la Côte-d’Ivoire, le Sénégal et même de Forestville. C’est vraiment diversifié comme origines, et ça représente un foyer pour eux », explique-t-il.
« Il y a une entraide ici que je n’ai jamais vu dans les autres résidences. Il y a vraiment un esprit de collaboration et de fraternisation, et c’est comme si on était aux Nations Unies et que tout roulait bien », ajoute M. Poirier.
Un peu d’oxygène
L’hébergement pour les travailleurs de Boisaco a ouvert ses portes au mois de juillet. Il était complet dès le départ et ses chambres ont été occupées immédiatement.
Excluant les 17 chambres, le Groupe Boisaco en est rendu à 48 autres portes pour ses travailleurs dans le village.
Jean Poirier en convient, les chambres de la Maison Mayrand monde aident à alléger le marché locatif.
Il estime qu’elles auraient libéré l’équivalent de huit logements 4 ½ dans le village. « Ça donne un peu d’oxygène pour le logement. C’est bon pour nous, et c’est bon aussi pour la communauté », fait-il valoir.
Quant aux travailleurs, Jean Poirier affirme qu’ils vivent dans d’excellentes conditions matérielles et sociales.
« Il y a vraiment une harmonie entre eux. Les chambres ne leur coûtent pas beaucoup de sous et elles sont propres. Ça leur permet de faire leur vie de manière digne », mentionne le coordonnateur.
Refait à neuf
L’intérieur de l’ancienne résidence était resté grosso modo tel quel après avoir fermé ses portes en 2022.
« Le bâtiment était libre depuis deux ans, et on trouvait qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre comme vocation à lui redonner. Il a exactement le même esprit qu’avant, mais pour les travailleurs », affirme Jean Poirer.
Ce dernier se garde de divulguer le montant des investissements, mais indique que « ça en était des bons » puisqu’il y avait eu un gros dégât d’eau dans le bâtiment qui a forcé Boisaco à tout refaire au rez-de-chaussée et une partie du sous-sol.
Les partitions intérieures n’ont pas subi de modifications, mis à part l’ancien salon qui a été transformé pour faire deux chambres à l’avant du bâtiment.
« On a dû refaire tout le rez-de-chaussée et le sous-sol. On a tout plâtré et tout repeinturé. On a ajouté des toilettes et des douches », explique le coordonnateur.

Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.