La RBMU met son expertise au service de quatre aires protégées
La réserve de biodiversité de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite, gérée par le Conseil de la Première Nation des Innus Essipit, fait partie des aires protégées accompagnées. Photo Johannie Gaudreault
La Région de biosphère Manicouagan-Uapishka (RBMU) joue un rôle central dans un projet provincial visant à concilier tourisme durable et conservation. Elle accompagnera, durant deux ans, quatre territoires protégés ou en voie de l’être, répartis à travers le Québec.
Expérimentée avec la réserve de biodiversité Uapishka, la RBMU agira comme experte au sein de la Cohorte Tourisme et biodiversité, un projet d’envergure québécoise réalisé avec le soutien du ministère du Tourisme.
Cette cohorte regroupe quatre aires protégées ou territoires en voie de protection répartis dans différentes régions du Québec. Elle comprend d’abord la réserve de biodiversité de la Vallée-de-la-Rivière-Sainte-Marguerite, gérée par le Conseil de la Première Nation des Innus Essipit, au Saguenay-Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord.
En Outaouais, la Société pour la nature et les parcs du Canada – Section vallée de l’Outaouais s’implique pour le territoire mis en réserve des Rivières-Noire-et-Coulonge. La Première Nation crie de Waswanipi participe également pour le territoire de la réserve aquatique projetée du Lac-Waswanipi, en Eeyou Istchee Baie-James.
En Gaspésie, le Comité de Promotion des Ressources Naturelles de Saint-Elzéar prendra part au projet pour le territoire de la réserve de biodiversité du Karst-de-Saint-Elzéar.
Sur mesure
Pendant deux ans, la RBMU offrira un accompagnement sur mesure à cette cohorte, comprenant des formations, des outils pratiques et des espaces d’échange entre pairs.
L’objectif : soutenir ces territoires dans la mise en place d’initiatives de tourisme responsable et durable qui favorisent à la fois la mise en valeur et la protection du milieu naturel.
« Ce projet est un pas de plus pour démontrer que le tourisme responsable et durable est un véritable levier au service de la conservation des patrimoines naturel et culturel, en plaçant la collaboration entre toutes les parties concernées au centre de l’action », souligne Annie F. Kingston, conseillère experte en tourisme durable à la RBMU.
L’expérience tirée de cette cohorte servira à développer un modèle de bonnes pratiques destiné aux acteurs impliqués dans la mise en valeur d’aires protégées à travers le Québec.
Ce projet s’inscrit dans la Stratégie de croissance durable du tourisme 2025-2030 du gouvernement du Québec.
Il contribue également à la réalisation de la cible 3 du Plan nature 2030, qui vise à conserver 30 % des milieux terrestres et marins du territoire québécois, en favorisant leur représentativité, leur connectivité écologique et un meilleur accès à la nature pour la population.

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