Les baleines à bosse rassemblent les experts à Tadoussac
Placé sous le thème « Coexister avec les baleines pour nos océans », le 4e Congrès mondial sur les baleines à bosse a exploré différents enjeux. Photo courtoisie Cétamada
Tadoussac a accueilli, du 15 au 19 octobre, le 4e Congrès mondial sur les baleines à bosse, un événement d’envergure internationale qui a rassemblé plus d’une centaine de chercheurs, défenseurs de l’environnement et passionnés de la mer.
« On attendait une centaine de personnes, mais on est encore plus nombreux, se réjouit la Dre Schédir Marchesseau, vice-présidente de Cétamada, qui est l’organisation fondatrice de l’événement qui se tient depuis dix ans. Ça veut dire qu’il y a un réel intérêt pour notre événement. Donc, on est vraiment très content! »
Sous la gouvernance de Cétamada Madagascar et de sa filiale française, l’événement a réuni une vingtaine de nationalités, témoignant ainsi de son rayonnement international.
Double première mondiale
En se tenant à Tadoussac, ce 4e congrès marque une double première. Non seulement c’est la première fois que l’événement se tient au Canada, mais c’est aussi la première fois qu’il s’installe dans une zone d’alimentation des baleines, plutôt que dans une zone de reproduction. Il s’agit d’un choix significatif qui reflète l’importance croissante des recherches sur les baleines qui sont menées au Québec.
Le choix de Tadoussac n’était évidemment pas fortuit. Reconnu mondialement comme l’un des meilleurs endroits pour observer les baleines à bosse et autres mammifères marins, ce village côtier offrait le cadre idéal.
À la confluence des écosystèmes d’eau douce et d’eau salée, la région possède une biodiversité exceptionnelle qui a inspiré les recherches depuis des décennies.
Arrivées une semaine avant le congrès, la médecin vétérinaire originaire de la Guadeloupe et son équipe ont eu toute une première impression du Saint-Laurent. « Dans le salon de l’Hôtel Tadoussac, on a vu deux souffles de baleine depuis le canapé, raconte Schédir Marchesseau.
Ça a été un moment absolument incroyable! On avait vraiment l’impression que les baleines nous tendaient les bras et nous souhaitaient la bienvenue dans cette région qui est magnifique! »
À travers un partenariat avec son entreprise, M – Expertise marine, l’experte en conservation marine et vulgarisation scientifique de Sainte-Luce, Lyne Morissette, a joué un rôle déterminant en tant que partenaire de l’organisation. En plus de participer à l’organisation de ce congrès, elle a contribué à positionner le Québec sur la carte mondiale de la recherche sur les baleines à bosse.

Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.