La Boulathèque réagit aux rumeurs d’intoxication à la drogue du viol

Par Charlotte Vuillemin 10:11 AM - 2 novembre 2025
Temps de lecture :

Il faut surveiller son verre au bar pour éviter qu'on y verse du GHB. Photo Pixabay

Le bar La Boulathèque a tenu à faire une mise au point cette fin de semaine, à la suite de rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant de possibles cas d’intoxication à la drogue du viol survenus lors de la soirée d’Halloween du vendredi 31 octobre.

Dans une publication diffusée sur sa page Facebook, l’établissement confirme qu’une cliente a effectivement été prise en charge par les services d’urgence après une perte de conscience.

« Nous avons dû appeler les premiers répondants pour une perte de conscience. La personne en détresse a été observé par une de nos employés, qui travaille aussi dans le domaine des services sociaux. Un autre de nos employés, étudiant en paramédical, a pris la personne en charge jusqu’à l’arrivée des ambulanciers », indique le message.

La direction précise toutefois qu’aucune preuve ne permet de conclure à une intoxication liée à la drogue du viol. La Sûreté du Québec, pour sa part, ne confirme en rien ces allégations pour le moment.

Consciente de l’inquiétude suscitée, La Boulathèque assure qu’elle prend la situation très au sérieux et qu’elle met tout en place pour assurer la sécurité de ses clients .

Le bar souligne qu’il dispose déjà d’un système complet de caméras de surveillance couvrant l’ensemble de l’établissement et qu’il est membre du programme « Commande un angelot », qui offre des formations continues sur la prévention des intoxications involontaires.

Des caches-verres protectrices sont également mises à disposition dans la salle de bain des femmes et au bar, afin de permettre aux clientes de protéger leurs boissons.

« Nos employés sont sensibilisés à la situation et soyez certains qu’ils le seront encore plus », poursuit la direction, qui s’engage à accroître la surveillance pour identifier toute personne malintentionnée.

Le message se conclut sur une note de solidarité : « Un commerce sans client n’est plus un commerce… »

Pour l’instant, la Sûreté du Québec n’a rapporté aucune plainte officielle en lien avec cette soirée. L’enquête se poursuit afin de faire la lumière sur les événements.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires