Le Centre des femmes de Forestville voit grand
Céline Casey, coordonnatrice, Valérie Tremblay, agente de liaison et Sylvie O’Connor (absente), intervenante communautaire composent l’équipe dynamique du Centre des femmes de Forestville.
Les demandes étant grandissantes pour ses services, le Centre des femmes de Forestville cultive un projet de réaménagement et de modernisation de ses locaux au sous-sol. Des rénovations qui permettraient d’accueillir un plus grand nombre de femmes et d’ajouter des services pour une somme de 260 000 $.
C’est pendant la pandémie que l’équipe a constaté la non-conformité de l’aménagement au sous-sol. « Toutes les règles sanitaires nous imposaient de ne plus recevoir de femmes ou presque. On ne pouvait plus faire d’activités. Internet pour le travail, ça va bien, mais pour la relation d’aide, ce n’est pas l’idéal », commente la coordonnatrice du Centre des femmes de Forestville, Céline Casey.
Un déménagement a même été envisagé, mais la situation géographique du bâtiment de l’organisme est parfaite pour la clientèle. « Acheter autre chose aurait peut-être demandé des ajustements et il ne serait pas plus adapté à nos besoins », indique Mme Casey.
Des travaux sont donc nécessaires puisque l’espace à la cave est surtout divisé en petites pièces, ce qui n’est pas pratique pour les activités organisées. Un maximum de 25 personnes peut s’y réunir en même temps, un nombre qui ne correspond pas aux besoins.
Les plans et devis réalisés par l’architecte mandaté pour le projet prévoient donc l’enlèvement de murs pour créer une aire ouverte, l’agrandissement de la salle de bain pour installer une douche ainsi qu’une laveuse et une sécheuse, l’ajout d’une halte-garderie pour les femmes qui ont des enfants et qui veulent utiliser les services, notamment. Une rampe d’accès mieux adaptée sera aussi reconstruite.
L’aménagement sera donc optimisé pour la cuisine, la réception des participantes, le rangement des archives et du matériel d’artisanat. Il sera possible d’y accueillir 40 personnes. « Ça fait notre bonheur. C’est notre aire de vie avec les femmes », se réjouit la coordonnatrice.
« On voit de plus en plus de femmes à risque d’itinérance, soutient Céline Casey. Elles pourront venir prendre une douche, se détendre, prendre un temps de repos dans un lieu sécuritaire, manger un bon repas si on a quelque chose de prêt. Ce sera un ajout de plus, c’est indéniable. Il n’y a rien qui se fait en ce sens et on le sait qu’il y en a. »
Mentionnons également que le partage d’un bon repas avec les femmes qui fréquentent le centre est une belle façon de transmettre des messages importants faisant partie de la mission de l’organisme. « C’est encore plus que seulement briser l’isolement », ajoute Mme Casey.
Plus accessible
La question d’accessibilité du local est aussi au cœur du projet. « Il y a plus de gens qui ont besoin, il y a plus de femmes avec des limitations. Donc pour rendre nos services encore plus accessibles aux femmes, il faut réaménager nos installations », précise la coordonnatrice qui rappelle que le bâtiment de l’organisme est le premier poste de police de la localité.
« Historiquement, il n’est pas conçu pour ne pas être cloîtré », fait-elle remarquer. Le Centre des femmes a débuté ses activités en 1981 sur la 2e Avenue avant d’emménager à son endroit actuel, sur la route 138, sept ans plus tard.
Au fil des années, l’organisation a investi pour l’amélioration de la bâtisse comme rénover et solidifier l’extérieur ainsi qu’installer une rampe d’accès. En 2009, une cuisine collective a été aménagée grâce à une aide financière de 27 000 $.
Soirée de financement
Pour réaliser le projet, le Centre des femmes sollicite des programmes d’aide financière d’un total de 200 000 $. Il sera en mesure de fournir la somme restante, soit environ 60 000 $. La Soirée des lavandes est d’ailleurs organisée prochainement, le 6 mai, pour amasser des fonds pour la réfection.
Souper et soirée dansante mixte avec Les Vilaines seront au rendez-vous à la salle Ginette – B.-Sirois du Complexe Guy-Ouellet. Les billets sont déjà en vente au coût de 50 $ et tous les profits permettront de réaliser les travaux d’amélioration des locaux de l’organisme, toujours dans le but de le rendre plus accessible à tous. Il est aussi possible d’octroyer un don de 5 $ pour courir la chance de remporter une toile peinte par Brenda Tremblay, Sweet artiste de vibration.
« Il est important que la population embarque, malgré le fait que les gens sont plus ou moins fortunés pour ça et on comprend ça, mais c’est de l’autofinancement pour faire connaître notre projet », mentionne Mme Casey qui espère réunir 200 personnes.
Le projet est sur la planche à dessin depuis octobre 2020, mais il se concrétise plus les mois avancent. Si le Centre des femmes obtient les aides financières nécessaires, la réalisation des travaux pourrait s’amorcer à la fin août.
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