Il veut faire la culture d’algues aux Escoumins

Par Renaud Cyr 7:00 AM - 6 Décembre 2023
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William Cyr-Lamy (gauche) avec Maxime Rannou (droite). Photo Courtoisie

William Cyr-Lamy est un entrepreneur pas comme les autres. Son rêve, incarné par son entreprise Boréalgue, est de faire la culture des algues du fleuve Saint-Laurent à des fins de transformation et de commercialisation.

L’entrepreneur a décidé d’acheter un terrain aux Escoumins sur lequel il prévoit établir une installation mobile de transformation pour ses récoltes.

Son projet pour l’an prochain est de mettre en place une remorque avec des installations pour transformer les algues en produits tout en coupant les éventuels frais de transport avec une aide financière de 30 000 $ de la MRC de la Haute-Côte-Nord.

« On prévoit que ça sera comme un gros foodtruck, qui respecte tous les critères de cuisine mobile du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) avec un déshydrateur à l’intérieur adapté pour sécher les différents types d’algues », laisse-t-il entrevoir.

La cueillette sauvage lui a permis d’amasser des volumes intéressants et d’envoyer des algues en vrac dans certains points de vente régionaux en 2023, mais demeure « limitante » en raison de ses nombreux critères à respecter.

C’est pourquoi William-Cyr-Lamy désire « commencer la culture pour pouvoir atteindre de plus gros volumes et du même coup accomplir différents types de projets de recherche et d’innovation », rapporte-t-il.

La culture d’algues se réalise avec des cordages inoculés posés dans le fleuve, et permet d’assurer la croissance d’algues qui sont indigènes à la région.

« Pour le moment, dans la région, il y a quelques boutiques chez qui nous sommes présents, mais étant donné que nous avons eu une saison tardive cet été, nous n’avons pas eu le temps d’approcher tous les commerçants d’ici comme nous l’aurions voulu », affirme William Cyr-Lamy.

Cependant, ce dernier est motivé plus que jamais à mettre en place des « collaborations avec les marchands et commerçants » pour que ses produits d’ici se retrouvent sur nos tablettes.

« On a exploré le marché, et on se met prêt pour avoir plus de points de vente ici et ailleurs », laisse-t-il entendre.

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