De jeunes artistes de la polyvalente des Rivières ont exposé leur toile le 11 avril au Pavillon des arts de Forestville pour une bonne cause. La vente aux enchères des œuvres a rapporté 377 $ pour améliorer les soins des enfants malades de la région.
Un total de 17 toiles ont été mises aux enchères lors d’une formule 5 à 7. Les gens présents ont pu miser de façon silencieuse pour repartir avec leur réalisation artistique préférée. Une somme totale de 714 $ a été amassée, comprenant un don de 20 $ spécialement pour la cause choisie.
La moitié des profits générés a été remise aux artistes et la somme restante était destinée à l’enseignante Roxanne Hovington, qui relève le défi de 31 jours de course en soutien au CHU Sainte-Justine.
Cette initiative est née d’un projet du cours d’art plastique de la professeure Nancy Therrien. « J’ai eu l’idée de faire une exposition avec des jeunes de mes différents groupes qui ont un certain talent pour la peinture », raconte celle qui enseigne à 7 groupes de secondaire 1 à 5.
« Les jeunes ont bien embarqué dans le projet, poursuit Mme Therrien, qui n’avait pas exigé de thème particulier. Chaque étudiant était libre d’utiliser son imagination. C’est pour ça qu’on retrouve un peu de tout. »
La mise aux enchères est arrivée plus tard dans le projet. C’est l’enseignante en adaptation scolaire, Caroline Lapointe, qui a suggéré l’idée à sa collègue.
Notons que le Centre de services scolaire de l’Estuaire s’est engagé à contribuer à la hauteur de 20 $ pour chaque œuvre qui n’avait pas reçu d’offres, ce qui n’est pas arrivé. Toutes les toiles ont trouvé preneur. L’offre la plus élevée a atteint 100 $.
Pour l’élève de cinquième secondaire, Lysandre Bérubé, cette expérience s’est avérée enrichissante. La jeune fille se dit très intéressée par l’art, principalement par la peinture. « J’aime peindre des paysages, dévoile-t-elle. Je peins à l’école, mais aussi à la maison. »
Elle souhaite d’ailleurs poursuivre cette passion après ses études secondaires. « Je pense que je vais toujours garder ça comme passe-temps », commente-t-elle lors de l’exposition.
Après le succès de cette première édition de la mise aux enchères, Nancy Therrien espère répéter l’expérience « avec une formule améliorée », confie-t-elle.
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