« Et il m’a reconnue! » – Mégane Tremblay-Beaudin
Mégane a eu l’occasion de revoir Jean-Jacques Arnaud sur le plateau de tournage de la Baie-Verte. « Il lui a alors dit : T’as été très importante dans mon imaginaire », a confié Micheline Anctil. Photo Peggy Bourque-Ouellet/Facebook
« Rencontrer quelqu’un qui a fait de si grandes choses, qui a remporté des prix prestigieux, quelqu’un de célèbre, m’a vraiment impressionnée. Et en plus, il m’a reconnue ». C’est de cette façon que Mégane Tremblay-Beaudin a commenté au Journal sa rencontre avec le réalisateur Jean-Jacques Annaud, sur le plateau de tournage de la Baie-Verte.
Elle qui a joué Nola, le temps nécessaire pour charmer l’équipe de production, a aussi été séduite par « ces gens qui étaient venus de loin ». Et si le temps était maussade le jour où Mégane a touché l’imaginaire de Jean-Jacques Annaud, ce n’était pas une difficulté pour elle qui trouvait au contraire que « ça matchait ». « Il pleuvait beaucoup, mais en même temps ça faisait plus réaliste », disait-elle, de Pointe-aux-Outardes où elle habite.
Le choix s’est arrêté sur Mégane, parce que sa personnalité et sa physionomie se rapprochaient de ce qu’on pouvait comprendre du personnage que décrit l’auteur Joël Dicker. Elle précisait d’ailleurs que des photos avaient préalablement été échangées pour la sélectionner.
« Et puis un matin, on est venu me chercher pour jouer le petit scénario que Marc (Pigeon) m’a expliqué en route. Et là sur la plage, le réalisateur m’a vue. Ils voulaient que je coure vers les mouettes qui se sont amenées au bon moment », se réjouit-elle encore aujourd’hui, d’une voix dynamique. Sans le savoir, elle allait donc devenir cette perle, cette carte majeure dans le jeu de l’équipe de développement de la Ville.
Actrice?
L’expérience vécue était aussi pour elle un secret à garder aussi longtemps que possible. « Même mes amis ne le savaient pas. Aujourd’hui, ils le savent et je suis très fière de ce que j’ai accompli », estime Mégane.
Elle avoue que l’expérience acquise dans le cadre de cours de théâtre et les imitations d’actrices qu’elle faisait avec sa mère (quand elle était petite, elle rêvait d’être à la place des vedettes de cinéma) ont pu lui donner l’assurance nécessaire pour relever ce défi vraiment inattendu.
Et est-ce qu’avoir personnifié « la Nola d’Annaud » pourrait l’amener plus loin? La jeune fille n’ose pas s’avancer sur le sujet. « On ne sait pas ce qui se passera. Ça m’intéresse, mais c’est un métier qui n’est pas très certain. Mais si l’occasion se présente, je verrai bien », a-t-elle terminé.
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.