Un réservoir souterrain de 45 000 litres d’eau sur la route 172

Par Shirley Kennedy 9:30 AM - 24 août 2021
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La Municipalité de Sacré-Cœur a entamé les démarches pour la mise en place dans le secteur de la route 172, d’un réservoir souterrain de 45 000 litres d’eau à des fins de sécurité publique. Photo : Courtoisie

Bien qu’appelés à retourner à leur table de travail pour produire un schéma de couverture de risques révisé conforme aux exigences de la Loi sur la sécurité incendie, les maires de la Haute-Côte-Nord semblaient confiants du dénouement de ce dossier dans les prochaines semaines.

Pour ce faire, la Municipalité de Sacré-Cœur a déjà entamé les démarches pour la mise en place dans le secteur de la route 172, d’un réservoir souterrain de 45 000 litres d’eau « à des fins de sécurité publique. »

Lors de la séance régulière du conseil des maires de la MRCHCN tenue le 17 août, une résolution a été adoptée afin que les élus émettent une recommandation favorable à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour l’installation du réservoir souterrain sur un lot désigné agricole.

« Puisque le terrain visé n’est pas utilisé pour l’agriculture et que l’implantation du réservoir souterrain ne nécessite pas l’extension du réseau d’aqueduc ou d’égout à l’intérieur de la zone agricole permanente, que les municipalités doivent prévoir des points d’eau facilement accessibles afin de se conformer au schéma de couverture de risques et que l’implantation du réservoir d’eau permettrait d’améliorer significativement la capacité de réponse des SSI de Sacré-Cœur et de Tadoussac dans le secteur sud de la route 172 », les élus ont recommandé l’acceptation de la demande d’utilisation du lot d’une superficie de 900 m2 à des fins autres que l’agriculture.

Selon le libellé de la résolution, le projet d’implantation du réservoir souterrain ne peut être localisé qu’à l’intérieur de la zone agricole permanente qui est identifiée au schéma de couverture de risques en sécurité incendie (SCRSI) comme étant problématique en termes d’accessibilité aux points d’eau.

La préfète Micheline Anctil s’est montrée optimiste quant aux différentes améliorations exigées par le ministère de la Sécurité publique, affirmant qu’il est réaliste de penser que le schéma de couverture de risques révisé obtiendra l’aval du ministère d’ici la fin de l’automne 2021.

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