Branda Gagnon nie être conspirationniste

Par Johannie Gaudreault 9:00 AM - 28 octobre 2021
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La candidate à la mairie de Forestville, Branda Gagnon, réfute les affirmations comme quoi elle fait partie du mouvement conspirationniste. Photo : Archives

Plusieurs citoyens s’interrogeaient sur la vision de la candidate à la mairie de Forestville quant à la pandémie de COVID-19. Questionnée par le Journal Haute-Côte-Nord, elle nie faire partie du mouvement conspirationniste.

C’est à la suite de la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle Mme Gagnon apparaît aux côtés de Stéphane Thibault qui a été arrêté par les policiers à Forestville, qui a mis le feu aux poudres.

Rappelons que celui-ci avait été amené au poste de police puisqu’il était interdit de voyager entre régions lors du confinement de la pandémie. Ayant refusé de quitter la Côte-Nord, il avait passé une nuit en cellule avant de repartir le lendemain.

« Je ne suis pas une conspirationniste, lance d’entrée de jeu la candidate. Je suis une militante pour la constitution. Stéphane avait le droit d’être sur le territoire canadien, c’est écrit dans la constitution. Je ne faisais que lui lire ses droits dans la vidéo. Je ne prends nullement part au mouvement complotiste. »

Branda Gagnon, qui fait le saut en politique municipale, divulgue également avoir pris part à des manifestations dénonçant les mesures pandémiques. « Mais, toujours dans l’optique de protéger les droits de l’Homme », précise-t-elle.

La Forestvilloise déclare aussi adhérer aux théories du philosophe Alain Deneault qui dénonce notamment l’utilisation de paradis fiscaux par les grandes entreprises. Le docteur en philosophie possède une quarantaine d’ouvrages à son actif et Branda Gagnon en a garni sa bibliothèque.

Finalement, pour la candidate à la mairie, une conspirationniste se définit comme une personne qui défend la théorie d’une conspiration organisée pour manipuler l’opinion, tel qu’inscrit dans le dictionnaire. « Ce n’est pas ce que je suis. Tout ce que je veux, c’est que nos droits, en tant que citoyens du Canada, soient respectés », conclut-elle.

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