28 avril 2024
Le Sacré-Coeurois d’origine, Christian-Alex Deschênes a la piqure de la politique. Du 2 au 6 janvier, il plonge tête première dans sa passion puisqu’il fait partie des 140 jeunes participant au 36e Parlement étudiant du Québec (PEQ).
À travers cette simulation parlementaire la plus réaliste au Québec, les participants doivent, notamment, prononcer des discours au Salon bleu, défendre leurs projets de loi en commission parlementaire et affronter la critique des médias.
Deux caucus sont formés, soit les Bleu.e.s et les Rouges, afin de mettre les jeunes dans les postes d’opposition et du gouvernement au pouvoir. Une place est également accordée aux journalistes qui doivent produire deux journaux distincts chaque jour ainsi que des reportages télévisuels qui alimenteront les débats tout au long de la simulation.
Christian-Alex Deschênes agira à titre de directeur des communications du caucus des Rouges ainsi que ministre des Affaires autochtones. Il représente la circonscription de René-Lévesque. « C’est vraiment complet comme expérience puisqu’on est placé dans les deux rôles », affirme-t-il, interrogé durant cette « semaine très chargée ».
Plusieurs sujets d’actualité sont abordés par les jeunes députés, qui ont été assermentés comme il se doit. « Jusqu’à maintenant, on a discuté d’atrocités publicitaires, de la collecte des déchets au niveau municipal et de l’immigration. Le projet de livre blanc des Bleu.e.s portait sur le travail du sexe », de faire savoir M. Deschênes.
Le Nord-Côtier attend avec impatience le moment de gestion de crise de son parti. « J’ai vu comment ça s’est passé chez les Bleu.e.s et j’ai hâte que ce soit à notre tour puisque c’est moi qui vais gérer l’aspect communication de la crise. On pourra montrer de quoi on est fait », lance-t-il.
Le jeune homme qui célébrera ses 24 ans dans les jours à venir réalise présentement un baccalauréat en communication et politique à l’Université de Montréal. Il ne souhaite pas déposer sa candidature comme député dans un avenir rapproché, mais aimerait plutôt acquérir de l’expérience en œuvrant pour un élu de l’Assemblée nationale.
« Ça m’intéresse, mais pas dans un avenir proche. Je ne serai pas candidat aux prochaines élections », divulgue le vingtenaire qui a quitté son village natal alors qu’il avait 11 ans. « Toute la famille du côté de mon père y réside encore, donc j’y vais souvent. Est-ce que je ferai de la politique sur la Côte-Nord? Je ne dis pas non, ce n’est pas certain encore », conclut Christian-Alex Deschênes.
