Un premier roman pour Élianne Tremblay

Par Renaud Cyr 10:00 AM - 11 janvier 2023
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Élianne Tremblay au lancement de son premier roman Mystère à Neiapishkau à la pharmacie Brunet de Escoumins en décembre.

Élianne Tremblay lançait le 15 décembre son premier roman intitulé Mystère à Neiapishkau à la pharmacie Brunet des Escoumins. Il s’agit de son premier roman qui prend place dans des lieux fictifs inspirés des Escoumins et d’Essipit, mélangeant intrigue et histoire d’amour.

L’écriture a toujours été une passion pour Élianne Tremblay, infirmière auxiliaire à la retraite longue-rivoise d’origine, qui réside aux Escoumins.

« Ma mère écrivait des pièces de théâtre et des contes pour enfants quand elle était jeune, et elle m’a transmis le goût de l’écriture », déclare l’autrice d’entrée de jeu.

L’intrigue du roman de 117 pages se déroule à Neiapishkau, un village fictif de la communauté innue situé sur la Côte-Nord en 1860.

Le lecteur y suivra Ayla, une jeune fille de 15 ans retrouvée morte dans un sentier lors du pow-wow en l’honneur de la doyenne du village.

« Il faut trouver qui a commis le meurtre, et pourquoi. Tout au long de la lecture, on découvre que ce ne sont pas les suspects qui manquent », explique Élianne Tremblay. « Ça se lit bien, c’est fluide, et l’histoire n’est pas compliquée », conclut-elle.

Les Escoumins et Essipit à l’honneur

L’écrivaine s’est inspirée de l’histoire d’Essipit et des Escoumins pour donner des références visuelles et physiques à l’intrigue de son roman.

« Ça me prenait un décor, et l’inspiration m’est venue du paysage physique d’Essipit et des Escoumins. Je voulais que le lecteur se reconnaisse au fil de la lecture », explique Élianne Tremblay.

Grâce à des recherches historiques menées en collaboration avec le conseil de bande d’Essipit, Élianne Tremblay a pu parsemer son roman de clins d’œil historiques des deux communautés.

« C’est une histoire fictive, mais certains éléments historiques sont recensés dans le livre comme la scierie Têtu-Boucher par exemple », détaille l’autrice.

Pour Élianne Tremblay, Les Escoumins et Essipit recèlent une beauté qui mérite d’être partagée avec ses lecteurs : « Je veux amener les lecteurs à découvrir notre région et égayer leur curiosité. C’est enivrant de vivre ici et le décor est splendide durant toutes les saison », déclare-t-elle.

Pour la suite

L’écrivaine des Escoumins n’a pas chômé depuis le début de sa retraite : en plus de Mystère à Neiapishkau, trois autres romans sont en attente d’édition.

« L’inspiration ne me manque pas. Je m’inspire de mon vécu pour véhiculer des idées et faire connaître notre coin », explique Mme Tremblay.

En attendant la parution de son prochain roman en 2023, l’autrice espère faire découvrir son œuvre au salon du livre de Québec au printemps, et les marchés d’automne et de Noël vers la fin de l’année.

« Je me fais un malin plaisir d’avoir des héroïnes qui proviennent des Escoumins dans chacun de mes romans. Je suis native du coin et j’adore Les Escoumins, il y a toujours quelque chose de beau pour les yeux à voir ici», rapporte-t-elle.

« Mon prochain roman portera sur une jeune fille des Escoumins qui a fait ses études en ville et qui devient infirmière cheffe de son département, et qui découvre qu’elle a été adoptée », dévoile-t-elle.
« J’ai très hâte de pouvoir partager l’histoire avec les lecteurs », conclut-elle.

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