Plus de 3 000 élèves inscrits pour rencontrer nos bélugas

Par Renaud Cyr 6:30 AM - 3 février 2023
Temps de lecture :

L’atelier offert en visioconférence par Ève-Marie Leblanc du Parc Marin Saguenay-St-Laurent sera offert le 7 février, et portera sur les ressemblances entre les bélugas et les humains. Photo Parcs Canada.

Depuis trois ans, le Parc marin Saguenay-Saint-Laurent offre des ateliers en ligne pour les élèves des écoles primaires de toute la province en partenariat entre l’organisme École en Réseau et Parcs Canada. Le prochain atelier sera animé par Ève-Marie Leblanc, agente d’éducation du public en diffusion externe le 7 février, et compte déjà plus de 250 écoles inscrites.

Les élèves du troisième cycle du primaire de toute la province sont invités à participer à l’atelier portant sur les bélugas mis en place par École en réseau. Plus précisément sur les ressemblances qu’ils partagent avec les humains.

Ève-Marie Leblanc, agente d’éducation du public en diffusion externe pour le Parc marin Saguenay-Saint-Laurent, dispensera les deux ateliers en français et celui en anglais donné ultérieurement.

« J’ai pu assister à la pratique générale qui a été faite avant, et j’ai trouvé ça très intéressant et très interactif », affirme Julie Dumont, agente en partenariat, engagement et communication pour le Parc marin.

Les établissements scolaires et leurs classes de 5e et 6e années ont jusqu’au 6 février, la veille de l’atelier, pour s’y inscrire.

Ressemblances qui frappent

La première partie de l’atelier en visioconférence sera consacrée aux ressemblances entre les humains et les bélugas, d’une durée de 30 minutes.

Les bélugas sont de caractère grégaire : ils se déplacent en troupeaux, ils sont très curieux de nature, et ils ont des comportements qui correspondent bien à l’emploi du temps des humains. Lorsqu’ils se reposent, ils se laissent flotter sur le fleuve comme des billots de bois.

« Les bélugas doivent comme nous interagir socialement. Par exemple, ils apprennent auprès de leur mère comment devenir un adulte, ils se reposent et se nourrissent », explique Julie Dumont.

Ils ont leur propre système de communication et d’écholocalisation par ultrasons, qu’ils utilisent pour se déplacer et repérer la présence de nourriture ou de bateaux.

Les bélugas seraient même capables d’imiter la diction et les sons produits par les humains comme Noc, un béluga en captivité en Californie, qui avait modifié la trajectoire de l’air de son appareil vocal pour communiquer avec les humains.

Les élèves en profitent

La deuxième partie de l’atelier, qui sera consacrée aux questions des élèves, sera en théorie d’une durée de 15 minutes.

« La période de questions va s’étirer tant que les élèves auront des questions, mais généralement ça se boucle en dedans d’une heure », explique Vincent Gagnon, coordonnateur d’École en réseau. Pour École en réseau, l’activité est un succès, et l’une des plus populaires de leur catalogue.

« Pour l’instant, nous avons 3 547 élèves et 255 enseignants inscrits. On s’attend à ce que ça continue à augmenter, nous allons peut-être même nous rendre à 300 classes », explique-t-il.

Parcs Canada et École en réseau collaborent depuis trois ans, et offrent conjointement 175 activités.
« Il y a plusieurs activités qui sont appréciées, mais celle sur les bélugas attire beaucoup », indique Vincent Gagnon.

Pour Julie Dumont, ce sont les jeunes qui profitent de l’expertise de Parcs Canada. « Ça va peut-être donner aux jeunes le goût de se rendre sur place pour en savoir plus sur les bélugas. On inspire la prochaine génération avec ces ateliers-là, et c’est super important pour nous », estime-t-elle.

Le partenariat avec École en réseau permet d’offrir deux ateliers par année. « Le résultat est toujours au rendez-vous. Je crois que c’est un partenariat qui va durer encore un certain temps, et qui est peut-être appelé à évoluer », affirme Julie Dumont.

« Nous sommes très contents de notre partenariat avec Parcs Canada. On croit qu’École en réseau permet de démocratiser l’accès à l’expertise et à la culture sous toutes ses formes », conclut Vincent Gagnon.

Partager cet article