Un groupe formé de six organisations représentant plusieurs acteurs dans le milieu forestier était présent à Saguenay jeudi, dans le but de rencontrer le premier ministre François Legault.
Le consortium, qui comprend l’Alliance Forêt Boréale (AFB), l’Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec (AETSQ), la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF), la Fédération québécoise des coopératives forestières (FQCF) et Unifor, tenait ainsi à profiter de la présence de M. Legault à Saguenay, dans le cadre du caucus professionnel de la CAQ.
L’objectif de la rencontre, selon un communiqué, est de discuter avec M. Legault « des mesures à déployer pour assurer l’avenir du secteur forestier dans la foulée des feux records qui ont dévasté jusqu’à maintenant près de 1.5 million d’hectares de forêt ».
Selon le groupe, il est important que le gouvernement envoie « un signal clair indiquant que le secteur forestier est au centre de sa stratégie de développement économique du Québec » en investissant « massivement dans la remise en production des superficies brûlées », afin « d’éviter que la forêt boréale québécoise ne disparaisse au profit de landes forestières composées de petits arbustes et de lichens ».
Les organisations affirment que l’absence d’un chantier de reboisement serait particulièrement néfaste.
« Sans un chantier de reboisement d’envergure, […] on assistera à une diminution importante de la productivité forestière du Québec, ce qui aura […] des conséquences catastrophiques sur l’économie de nos communautés forestières », déclare dans le communiqué le président de l’AFB, Yanick Baillargeon.
