Mise à jour économique : le Bloc québécois déplore l’inaction face aux urgences

Par Johannie Gaudreault 6:50 PM - 21 novembre 2023
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Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et la députée de Manicouagan, Marilène Gill. Photo archives

C’est avec désarroi que le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, et la députée de Manicouagan, Marilène Gill, ont constaté l’inaction du gouvernement Trudeau face aux urgences, dans la mise à jour économique divulguée le 21 novembre.

Les élus bloquistes déplorent « un énoncé économique qui ignore les urgences auxquelles font face les Québécois, tout en ignorant chacune des demandes portées par le Bloc québécois et exprimées par les milieux touchés ».

Selon M. Blanchet, « les libéraux ne proposent aucune mesure structurante face à la crise du logement et à la hausse fulgurante de l’itinérance. Ils demeurent intransigeants envers les PME qui ne pourront pas rembourser les prêts du compte d’urgence, quitte à risquer une vague de faillites. Ils ne freinent pas l’hécatombe dans nos salles de nouvelles et nos médias ».

Crise du logement

En ce qui concerne la crise du logement, le Bloc québécois avait déposé plusieurs idées pour stimuler la construction de logements locatifs sociaux abordables.

« Les libéraux proposent bien quelques nouvelles mesures qui ne sont pas à la hauteur des urgences, mais en plus, aucune d’entre elles n’entre en vigueur avant 2025-2026. Ils continuent aussi d’ignorer l’ampleur de la crise du logement, autant que les besoins accrus, dramatiques même, en itinérance à l’approche de l’hiver », a dénoncé Marilène Gill.

Soutien aux entreprises

Les bloquistes sont également déçus du soutien offert aux entreprises qui ont eu recours au compte d’urgence durant la pandémie.

« Nous continuerons de porter la voix des entrepreneurs de chez nous qui avertissent que l’intransigeance d’Ottawa en poussera des milliers vers la faillite dès 2024. Nous n’abandonnerons pas non plus le combat pour la survie de l’information tant locale que régionale, et même nationale », a déclaré Marilène Gill.

Rappelons que pour faire face à la crise qui menace les médias, le Bloc québécois demande au gouvernement Trudeau un fonds d’urgence de 50 M$ avant même de lancer des états généraux.

Au final, l’énoncé économique « n’aborde pas les nombreux changements et ne règle rien », selon les élus bloquistes.

« Il s’agit donc d’un exercice raté, au point où on se demande pourquoi le gouvernement Trudeau a procédé à cet énoncé. Grâce aux libéraux, ça ira plus mal avant d’aller mieux », a conclu Marilène Gill.

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