Mieux connaître les baleines grâce au numérique

Par Renaud Cyr 7:00 AM - 26 Décembre 2023
Temps de lecture :

Des fiches numériques personnalisées des baleines du fleuve St-Laurent seront au cœur des améliorations apportées en Centre d’interprétation des mammifères marins de Tadoussac en 2025. Photo Baleines en direct

Le Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM) de Tadoussac reçoit une aide financière qui lui permettra de faire connaître les baleines au public grâce à du contenu numérique adapté et en temps réel, disponible en salle en 2025.

Actuellement, le CIMM présente au public de gigantesques squelettes de baleines suspendus au plafond dans une immense salle rénovée il y a de cela quelques années.

Sur le plancher, des îlots d’interprétation qui datent de 2008 sont éparpillés dans la pièce centrale de l’exposition.

L’aide financière de 400 000 $ servira à améliorer la qualité des installations du CIMM, notamment par l’ajout de nouveaux îlots d’interprétation avec des images de haute-qualité.

« À partir du mois de janvier, on va se mettre en mode créativité et prendre une approche décisionnelle sur qu’est-ce qu’on veut avoir dans cette exposition-là », prévoit Patrice Corbeil, le directeur général du centre.

« Nous allons garder le même concept, mais les images seront de qualité 4 K. On veut être davantage au goût du jour et tournés vers le numérique », ajoute-t-il.

Des données constamment mises à jour

Le directeur aimerait diffuser du contenu explicatif sur les individus marquants qui fréquentent le fleuve comme Tic Tac Toe ou Capitaine Crochet, des rorquals de plus de 50 tonnes.

Tic Tac Toe, un des nombreux rorquals vedettes du fleuve St-Laurent. Photo Baleines en direct

« Depuis 2008, on connaît davantage les animaux qui fréquentent l’estuaire. Quand les gens viendront visiter, ils pourront avoir des informations sur des individus comme Tic Tac Toe avec ses photos, ses images et toute son histoire », dévoile-t-il.

Le directeur révèle également que des écrans tactiles contiendront des données et des nouvelles qui seront automatiquement mises à jour.

« Par exemple si un individu arrive, on pourra voir sa fiche à l’écran », annonce Patrice Corbeil.

Ce pas vers le futur et la technologie à la fine pointe fait dire à ce dernier que le « timing était bon ».

« Il y a eu un temps en région où les musées n’ont pas tout de suite embarqué dans le numérique, car en cas de bris l’aide devait venir de l’extérieur et ça représentait un enjeu », raconte-t-il.

« Mais aujourd’hui, les techniciens peuvent entrer directement dans nos machines à distance. C’est le temps d’investir et d’utiliser le numérique pour présenter des résultats de recherche, et faire découvrir le monde des baleines au public », poursuit-il.

« Je suis convaincu qu’en 2025 on va réussir à émerveiller les gens sur les baleines », espère le directeur.

Partager cet article