L’assurance-médicaments ne met pas en danger les finances publiques, dit Freeland
THE CANADIAN PRESS/ Patrick Doyle
Le programme d’assurance-médicaments ne mettra pas en danger les finances publiques, car le gouvernement fédéral a l’intention de respecter les règles qu’il a édifiées l’automne dernier.
Les libéraux et les néo-démocrates se sont entendus sur un projet d’assurance-médicaments, au terme de négociations essentielles à la survie de l’accord censé maintenir au pouvoir le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau jusqu’en 2025.
Selon une source néo-démocrate,le projet de loi à être présenté par les libéraux mentionne que la couverture des contraceptifs aura lieu dans un premier temps sous un programme universel à payeur unique. Il en ira de même pour«la plupart» des médicaments destinés à traiter le diabète de type 1 et 2, a-t-on indiqué.
S’adressant aux journalistes présents sur une base militaire polonaise, Mme Freeland a indiqué dimanche que le gouvernement s’est engagé à continuer à investir pour les Canadiens tout en demeurant responsable d’un point de vue fiscal. Il entend se conformer aux règles présentées dans le dernier énoncé économique.
«Nous comprenons l’importance de le faire de manière durable. Nous devons le faire de manière responsable du point de vue fiscal. C’est ce qu’on a fait, c’est ce que nous continuerons de faire», a-t-elle lâché aux journalistes.
Le gouvernement s’est donné comme objectif de maintenir le déficit sous la barre de 1 % du PNB à compter de 2026-2027. Il entend maintenir l’actuel déficit sous les 40,1 milliards $.
Il compte tenter de diminuer le ratio de la dette fédérale au PIB.
Le ministre de la Santé, Mark Holland, avait invoqué les coûts d’un programme d’assurance-médicaments lorsque les négociations entre les libéraux et les néo-démocrates se sont enlisées plus tôt cette année.
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Avec information d’Émilie Bergeron
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