Bois d’oeuvre : la députée Gill exige le retour du libre-échange

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La députée de Manicouagan, Marilène Gill, était à Sept-Îles, jeudi, en compagnie de son collègue député, Xavier Barsalou-Duval.

Forestville – La député du Bloc québécois dans Manicouagan Marilène Gill, somme le gouvernement fédéral de défendre la cause des producteurs québécois dans le dossier du bois d’œuvre, en exigeant le retour du libre-échange.

Jacqueline Richer

C’est à titre de porte-parole en matière de ressources naturelles pour le Bloc québécois, que Marilène Gill et son chef Rhéal Fortin, ont réagi par voie de communiqué émis le 8 mars dernier. La ministre du Commerce International Chrystia Freeland, poursuit en ce moment les pourparlers aux États-Unis entourant le commerce du bois d’œuvre canadien, et refuse d’intervenir dans les négociations afin que l’industrie canadienne du bois d’œuvre soit reconnue comme non subventionnée.

Selon le Bloc québécois, toute entrave au libre-échange serait nocive pour l’industrie forestière québécoise. « Le fédéral va-t-il abandonner une deuxième fois nos régions?, a demandé Marilène Gill. Ce que le fédéral dit aux producteurs, c’est que leurs efforts étaient vains. Les deux ministres concernés sont indifférents à leur cause : ils sacrifieront nos régions s’ils estiment que c’est dans l’intérêt général du Canada, et particulièrement de la Colombie-Britannique. Tout cela au vu et au su des députés québécois du gouvernement, qui regarde le train passer. Nous, on va se battre pour les régions du Québec ».

Rappelons qu’après des années de pourparlers, le gouvernement Harper avait baissé les bras en 2006 et opté pour la limitation des exportations canadiennes.  La Colombie-Britannique est la plus grande productrice de bois d’œuvre au pays,  puisque 55 % des exportations canadiennes vers les États-Unis proviennent de cette province.

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