25 avril 2024
Forestville – Le reste peut attendre est un livre réunissant neuf auteurs de la Côte-Nord, empruntant chacun la forme unique du haïku pour exprimer leur vision du monde. L’auteure et écrivaine Christine Gilliet des Escoumins, a participé à cet inspirant recueil.
Neuf auteurs de la Côte-Nord empruntent la voie du haïku avec des sujets qui leur tiennent à cœur ou qui rejoignent leurs préoccupations. Alors que certains parlent des beautés de la nature, des secrets de la faune et de la vie paisible au chalet, d’autres évoquent des petits moments qui se passent au fil des jours, dans l’ici et l’ailleurs. Finalement, d’aucuns révèlent ce que perçoivent les sens, partagent la réalisation du rêve d’un voyage au Japon ou abordent l’inéluctable.
Le haïku est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne.
« La lecture de ce beau recueil de haïkus québécois, où se côtoient l’univers et l’intime, donne au lecteur la mesure de ce temps poétique qui n’a qu’une réalité, celle d’une conjonction entre intensité et immédiateté, car il y a parité absolue entre ce qui est réel et l’instant présent. » peut-on lire dans la préface d’Alain Kervern.
Les auteurs
Les neufs auteurs qui ont participé à l’écriture de ce recueil sont de la Côte-Nord : Gilbert Banville habite Les Buissons, Hélène Bouchard, Odette Boulanger et Thérèse Bourdages sont de Sept-Îles, Claire Du Sablon, Carmen Leblanc, Monique Lévesque et Claude Rodrique de Baie-Comeau et Christine Gilliet habite Les Escoumins.
Francine Chicoine vit à Baie-Comeau où elle se consacre à l’écriture et à la promotion de la littérature. Elle a publié quelques livres, dirigé des ouvrages collectifs et collaboré à divers recueils et revues littéraires. Elle a mis sur pied le Camp littéraire de Baie-Comeau, l’École nationale de haïku, les Éditions Tire-Veille et en assume la direction. Elle est également directrice de la collection Voix intérieures – Haïku aux Éditions David.
